Avoir de bonnes motivations : la base du succès de l’écrivainQu’est-ce qui vous motive à écrire? Pourquoi avez-vous choisi de vous aventurer dans l’univers de la publication professionnelle? Pourquoi ne pas avoir préféré, par exemple, le scrapbooking?

Bien peu d’écrivains se sont posé la question avant de sauter dans le métier. Nombreux sont ceux qui errent, passant d’une publication à l’autre en se demandant chaque année « pourquoi ils font encore ça » (ça a déjà été mon cas).

Pour espérer avoir une démarche artistique cohérente avec ses attentes, un auteur devrait faire cet effort d’introspection.

Combien d’activités faisons-nous dans notre vie simplement pour goûter au plaisir d'épater la galerie?Trouver sa motivation fondamentale n’est pas qu’un truc new age d’hurluberlu. Ça génère des résultats concrets. Lorsqu’on sait pourquoi on consacre autant de temps à l’écriture, les projets qu’on commence, on s’arrange pour les terminer.

À quoi pourrait ressembler votre motivation? Voyons des exemples qu’on entend souvent :

« J’écris pour être publié. »

J’ignore combien de courriels je reçois par semaine de gens qui sont désespérés d’être publiés un jour. Ça me donne l’impression qu’il y a plus d’auteurs que de lecteurs en ce bas monde. La plupart du temps, ces aspirants-écrivains n’ont jamais remis ce besoin en question, ne sont jamais descendus à la base de leur désir. Avant de vouloir être publié, il faut se demander pourquoi être publié. C’est comme dire : « Je veux être médecin. » Est-ce par simple altruisme ou pour gagner d’immenses sacs d’argent?

En ce sens, « vouloir être publié » n’est pas suffisant. Il y a autre chose qui se cache là-dessous.

« J’écris pour être reconnu dans mon entourage comme un auteur. »

Voilà qui est mieux. Mais encore là, pourquoi vouloir être reconnu comme un écrivain? Pour avoir plus de respect? Pour gagner de la crédibilité auprès de votre patron?

Je ne porterai pas de jugement de valeur : des centaines de raisons peuvent justifier ce besoin de reconnaissance. Aimer se faire flatter l’ego, c’est humain. Combien d’activités faisons-nous dans notre vie simplement pour goûter au plaisir d’épater la galerie?

Beaucoup d’écrivains vont bosser durant des années pour conserver leur étiquette d’artiste. C’est la seule chose qui les rend spéciaux. Et ce sera peut-être le cas pour vous. N’écartez pas d’emblée cette motivation si vous soupçonnez qu’elle vous meut. Soyez honnête envers vous-même. Moi aussi, j’aime ça, être un « écrivain ».

« J’écris pour faire de l’argent. »

J’ai de mauvaises nouvelles pour vous. Si vous lisez ce billet, c’est sans doute parce que vous êtes un auteur francophone. Conséquemment, vous allez publier en français, dans un très petit marché. Et dans ce milieu, rares sont ceux qui produisent des titres qui se vendent à plus de 1000 copies.

Si vous désirez faire de l’argent, vous avez choisi l’un des pires domaines au monde. Lâchez votre projet et devenez avocat. Ou agent immobilier. Ou plombier. Les plombiers font de très bons salaires.

« J’écris pour me faire plaisir. »

Simple et efficace. Aligner nos phrases dans le traitement de texte peut nous procurer du bonheur à l’état pur. Comme si c’était une drogue. Sans cette dose quotidienne, on s’exposerait à un douloureux sevrage.

Cette motivation peut sembler une évidence, mais je connais un tas d’auteurs qui détestent écrire, mais qui, fondamentalement, adorent avoir écrit. Distinction importante. Dans quelle catégorie vous situez-vous?

Prenez quelques heures (ou même quelques jours) pour y réfléchir. Entreprendre l’écriture d’un roman n’est pas une mince affaire. Sachez pourquoi vous vous embarquez dans cette aventure, parce que vous y serez pour une partie de votre vie.

Quand vous aurez une meilleure idée de vos motivations, il sera temps de penser au thème que vous souhaitez aborder dans votre roman.

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Avoir de bonnes motivations : la base du succès de l’écrivain
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7 avis sur « Avoir de bonnes motivations : la base du succès de l’écrivain »

  • Ping :Pourquoi il faut maîtriser son français pour écrire un roman • Dominic Bellavance, écrivain

  • Ping :12 conseils pour apprendre comment écrire un roman • Dominic Bellavance, écrivain

  • 1 avril 2019 à 3:37
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    Salut Dominic.

    Petite question pour toi. J’ai terminé mon roman. 700 pages, 190,000 mots. Je pense avoir fait un excellent travail dans la relecture et tout ce qui englobe la correction d’un roman. Je pense aussi que le livre à énormément de potentiel. Est-ce possible d’envoyer un livre sans faute aux maisons d’éditions ? Sont-elles un peu flexibles à savoir qu’il est (je pense) pratiquement impossible d’envoyer un livre sans faute. Une virgule à la mauvaise place, une lettre majuscule au début d’une phrase, une faute de frappe, ect, ect….Comme je te le disais, j’ai passé plusieurs heures à peaufiner mon livre. Suis-je prêt à l’envoyer ? Oui. Est-il 100% sans faute ? Probablement que non.

    Merci

    Répondre
    • 1 avril 2019 à 9:10
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      Les éditeurs savent qu’un manuscrit ne peut être exempt de fautes (même les livres publiés ne le sont pas). L’important est de démontrer que l’auteur sait écrire. Une coquille ici est acceptable, le manuscrit sera de toute manière relu par un réviseur linguistique avant la publication.

  • 3 mars 2021 à 9:33
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    Bonjour,
    J’ai écrit mon premier roman il y a environ 30 ans. Depuis, j’en ai écrit 3 autres. J’aime écrire. J’aime trouver des mots qui suscitent des images. J’aime voyager dans la tête de personnages. La covid m’a mise au chômage. J’ai 59 ans et je pense qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser un rêve. Je veux enfin sortir du placard. Je ne sais pas par où commencer et voilà qu’en écrivant: devenir écrivain sur google, je suis tombée sur votre site super intéressant. Je serais intéressée à acheter vos ouvrages pour me guider. Par quoi devrais-je commencer?

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  • Ping :Comment trouver une idée de roman? • Dominic Bellavance, écrivain

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