Je vous dirais bien que mon principal compagnon d’écriture est ma tasse de café. Mais c’est faux : de jour en jour, je change de tasse. Faut bien les laver. Non, ce qui est constant, c’est mon chauffe-tasse.

Le chauffe-tasse
Fidèle au poste.

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Tout comme Copy Holder, le chauffe-tasse est un cadeau de ma mère. Parce que, bien franchement, j’aurais jamais pensé avoir besoin de ça.

Le chauffe-tasse

Son fonctionnement est assez simple. Tu te fais un café. Tu mets la tasse dessus. Tu mets le piton à « on ».

Le défi : ne pas oublier de le fermer.

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En effet, le chauffe-tasse n’est pas numérique comme les cafetières modernes qui s’éteignent automatiquement après un certain temps.

Non.

Si on ne lui dit pas de s’arrêter, le chauffe-tasse fera spinner le compteur d’Hydro jusqu’à la fin des temps.

Et Dieu sait que j’oublie souvent de le fermer.

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C’est cool, dans un sens, avoir une tasse de café qui reste chaude pendant 3 heures.

Cependant ça prend des tasses avec une base juste assez large. On oublie donc les tasses en “V” et les gros maudits récipients à café qui ressemblent à des chaudières.

Chez moi, j’ai trois tasses qui répondent à ces critères. Je les utilise en rotation. Parlons-en.

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La première souligne le 50e anniversaire de la Caisse populaire Desjardins de Cranbourne (celle de mon village natal) qui fermera définitivement ses portes l’année prochaine, à ce qu’on dit.

Dommage. Elle ne fêtera pas son 70e.

Tasse de la Caisse populaire

Le logo sur la tasse est celui du gagnant d’un concours de dessin lancé à l’époque. J’ai participé pis j’ai pas gagné.

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La deuxième est celle du 400e de la ville de Québec.

Tasse du 400e

En effet, la ville de Québec est plus vieille que la Caisse populaire Desjardins de Cranbourne. On espère qu’elle durera plus longtemps aussi.

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La troisième tasse me rappelle que la vie est bien meilleure maintenant que v’là 12 ans.

Tasse d'Olymel

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Il arrive parfois l’hiver que, quand j’ai les doigts gelés, je mette une tasse vide sur le plateau allumé pour ensuite saisir cette tasse à pleine main.

Ça gaspille du courant, mais ça fait du bien.

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Parlant électricité, j’ai découvert que cette petite machine tire une tonne de jus. Je l’avais branchée sur la multiprise de mon ordinateur jusqu’au jour où je me suis rendu compte de ceci : quand j’allumais le chauffe-tasse, il y avait une probabilité d’environ 20 % que mon ordinateur plante et redémarre.

C’était tannant.

Alors je l’ai branché sur sa prise tout seul. Un vrai enfant gâté.

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Notons qu’en plus du café, le chauffe-tasse peut réchauffer du thé, du Quick, du chocolat chaud et aussi mon verre d’eau quand j’oublie la machine sur « on ».

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Oui, je me suis habitué à cet objet qui, au départ, me semblait inutile.

L’autre jour pour une raison X, j’ai dû débrancher le chauffe-tasse pendant quelques jours. Sérieusement, durant cette période, j’avais l’impression que mon café refroidissait à une vitesse cryogénique.

La première gorgée était bonne, la deuxième, tiède, pis la troisième carrément frette.

Il faut dire que, une fois mon café déposé, j’ai pris l’habitude d’attendre 15 minutes avant de le reprendre…

Les objets de mon bureau #4 : Chauffe-tasse
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4 avis sur « Les objets de mon bureau #4 : Chauffe-tasse »

  • 14 novembre 2013 à 18:03
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    Ah, retour de tes excellents billets. Cool le chauffe-tasse. Ça me serait sans doute pratique, mais j’aurais trop la phobie de l’oublier allumé pour en utiliser un…

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  • 15 novembre 2013 à 10:26
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    Prospéryne : Merci beaucoup! :) Notons qu’il y a un voyant rouge sur le machin, mais comme la tasse le cache, c’est pas très pratique.

    Gen : J’aimerais bien te dire où il s’en vend, mais je n’en ai aucune idée! Vite de même, j’en vois plusieurs sur eBay, mais personnellement j’aurais peur de m’exposer à un danger d’incendie en commandant là-dessus.

    Répondre

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