L’aspirant auteur dans les évènements littéraires

Mon éditeur vient de publier un billet assez important concernant le comportement que devraient adopter les aspirants auteurs durant les évènements littéraires, comme le Congrès Boréal, Anticipation ou un salon du livre.

L’article dégouline de vérité et, même s’il peut sembler condescendant, détrompez-vous :  on veut seulement donner des pistes aux débutants pour mieux orienter leur approche. Plusieurs personnes ont besoin de ces conseils. Croyez-moi. J’en ai vu de toutes les couleurs sur le terrain.

Je ne crois pas que Guillaume pense que tous les auteurs sont pouilleux et malodorant, mais ceux qui laissent une marque négative par ces détails nous marquent profondément, et parfois à vie. De grâce, évitez de tomber dans cette catégorie. Ce n’est pas si difficile, après tout, de bien paraitre.

L’article rejoint également un de mes vieux billets concernant les auteurs qui trimballent des manuscrits dans les salons du livre. Relisez, apprenez, évitez de.

Vous voulez des exemples d’auteurs qui innovent et qui paraissent bien? Aujourd’hui, j’ai appris sur Twitter qu’Alexandre Lemieux va graver des CD avec ses nouvelles au format eBook et audio book et les offrir aux visiteurs d’Anticipation. Quelle bonne idée!

Congrès Boréal 2009

Cette année, le Congrès Boréal se déroulera du 8 au 9 aout 2009 à Montréal. Pour ceux qui ignorent c’est quoi, c’est tout simple : le Congrès Boréal réunit des auteurs de science-fiction, de fantastique et de fantasy au Québec (et parfois d’ailleurs) qui participeront ou assisteront à des tables rondes.

L’évènement se déroulera en même temps qu’Anticipation, la convention mondiale de science-fiction. Je vous entends déjà dire : « Mais pourquoi tu ne vas pas à Anticipation, sombre idiot? » Les raisons qui justifient mon choix sont fort simples :

  1. Je suis pauvre (le prix d’entrée à Anticipation est de 230 $, si je ne me trompe pas);
  2. Je ne suis pas vraiment un inconditionnel de science-fiction et de fantasy, même si j’en écris. Je préfèrerais me rendre à des évènements moins élitistes comme Comic Con, à San Diego;
  3. J’aime la formule intime de Boréal.

D’ailleurs, je pense que les organisateurs de Boréal nous préparent un programme des plus intéressants. Et comme je commence à bien connaitre mon métier, je vais probablement participer à des tables rondes qui parlent des vraies affaires, comme d‘écriture (plutôt que de ramener l’éternel débat des jeunes vs. vieux qui, selon moi, est un sujet clos depuis fort longtemps).

Même si vous comptez aller à Anticipation, je vous suggère de venir faire un tour. L’entrée est gratuite pour ceux qui sont inscrits à la convention mondiale et, de toute façon, vous devrez voter pour les Prix Boréal (d’ailleurs, profitez de vos quelques minutes libres pour faire votre présélection). C’est votre devoir de citoyen. Na.

Je vous reviendrai là-dessus quand je recevrai mon horaire officiel.

Et vous? Pensez-vous venir faire un tour à Boréal?

Quand finit-on d’être un écrivain de la relève?

LA grande question.

Pour ma part, je cesserai d’être un écrivain de la relève quand je remplirai une de ces deux conditions :

  1. Je vais apercevoir quelqu’un que je ne connais pas, dans un lieu public, qui lira un de mes livres (et aura l’air d’aimer ça); ou
  2. Un pur inconnu va me parler dans la rue ou dans l’autobus en me disant : « Excusez-moi, c’est bien vous l’auteur d’Alégracia? » (en supposant qu’il m’avait d’abord pris pour l’auteur d’Amos Daragon, mais qu’en se rapprochant, il m’a trouvé moins barbu que l’original).

Pour l’instant, aucune des deux conditions n’a été remplie. J’attends toujours.

Pleins de livres vendus au Archambault

Table de signatures au Archambault

C’est sous le soleil que je me suis rendu au Archambault sur Saint-Jean pour m’installer à la table de dédicaces. Puis, les nuages se sont installés dans le ciel (vous connaissez bien l’humeur de Dame Nature ces temps-ci; c’est à se demander ce que Monsieur Nature a bien pu lui faire…) C’est donc sous la pluie battante que les gens sont venus me rencontrer.

Moi qui m’attendait à vendre 1 ou 2 copies d’Alégracia, j’en ai finalement vendu 13 et j’ai parlé à autant de gens intéressants. La plupart étaient des touristes en quête de nouveauté, d’autres fois des jeunes qui avaient entendu parler de la série par un de leurs amis, etc. Bref, c’est plaisant de voir que je ne suis plus un sombre inconnu dans le milieu, après 5 années d’efforts.

J’ai aussi eu la chance d’échanger quelques mots avec les très sympathiques employés du magasin. Je les salue, d’ailleurs, si jamais ils s’adonnent à lire ce billet.

Même si cette journée a été un succès, je trouve dommage que cette séance soit probablement la première et dernière que j’aurai la chance de faire cet été. Comme le nouveau distributeur des Six Brumes n’est pas encore catégorisé comme étant fiable, les libraires hésitent à m’inviter et certains refusent carrément de négocier lorsqu’ils entendent le mot « Benjamin » sortir de ma bouche. C’est la vie. Je n’irai donc probablement pas à l’Imaginaire, à moins qu’un miracle ne survienne. Pas de nouvelles non plus du côté du Renaud-Bray.

Coudonc!

Pour terminer, quelques nouvelles en vrac :

Première séance de signatures au Archambault

J’irai signer des copies d’Alégracia ce samedi, le 11 juillet 2009 à compter de 13h00, au Archambault de Québec sur la rue Saint-Jean. Ce sera le Festival d’été de Québec, alors j’imagine que plusieurs personnes passeront dans le coin.

Venez me voir! Nous pourrons bavarder et, s’il y a foule, la gérante me trouvera hot (et elle commandera davantage de mes livres, assurément). Je donnerai des cadeaux à tous ceux qui viendront me dire bonjour, comme des bloc-notes d’Alégracia, des stylos et autres trucs mignons. Si vous achetez mes livres, vous risquez d’avoir des cadeaux plus gros (un peu comme les toutous à Expo-Québec, yé!)

Ce sera aussi l’occasion idéale pour acquérir vos premières cartes pour le concours Les élus des Xayiris.