Sept billets en sept jours : fail

Bon, OK. J’abandonne.

Ça ne donne plus rien de recommencer 5 jours en retard. C’est plus drôle, maintenant. Plus drôle du tout! (face fâchée) Sept billets en sept jours, je n’ai pas réussi. Et si je ne veux pas finir en burn-out, j’ai intérêt à m’arrêter là.

(Car vous savez, jeunes gens, j’arrive du Salon du livre du Saguenay et la semaine prochaine je vais au Salon du livre de l’Estrie. Entre les deux, je dois me taper des devoirs, oui oui, DES DEVOIRS, ceux que je n’aurai pas le temps de faire quand je serai là-bas pour vendre des livres. Car oui, je préfère vendre des livres que de faire des devoirs. C’est la vie.)

Au moins, je ne fais pas le Salon du livre de Shippagan, qui s’insère allègrement entre les deux.

Ça viendra bien un jour.

Sept billets en sept jours : interruption

Quand j’ai commencé mon projet d’écrire sept billets en sept jours, je n’avais pas prévu que je serais interrompu par le Salon du livre du Saguenay. Dans mon monde utopique, l’Internet marchait partout, en tout temps. FAUX. Même les hôtels quatre étoiles échouent de façon lamentable pour offrir une connexion sans fil à leurs clients. Ça commence à en devenir pathétique.

Qu’importe, je reprendrai du service dès ce soir.

Sinon, quoi de neuf? J’ai vendu une quarantaine de romans. Les Six Brumes ont épuisé trois de leurs livres (il en reste un peu en librairie, tout de même). J’ai remplacé Marie-Hélène Poitras sur la table ronde : « Court roman ou longue nouvelle? » Aussi, un éditeur important a confirmé qu’un de mes manuscrits a été accepté pour publication. L’éditeur en question m’a dit de fermer ma gueule là-dessus. Donc, je ferme ma gueule.

Rhythmus 21

jour 01 | une chanson
jour 02 | une image
jour 03 | un livre
jour 04 | un site
jour 05 | une vidéo youtube
jour 06 | une citation
jour 07 | n’importe quoi

Je pourrais y aller simple et vous montrer une des deux vidéos qui m’ont fait le plus rire ces derniers jours, soit le remix de l’infopublicité du Slap Chop ou encore le clip Do You Wanna Date My Avatar avec Felicia Day, la plus belle femme au monde juste après ma blonde.

Mais non. Ce serait trop facile.

Je vais plutôt vous présenter un film abstrait de Hans Richter qui date de 1921 (oui! oui!) Pourquoi je vous montre ça? D’abord parce que c’est bizarre, je l’avoue, mais aussi parce que j’ai été fasciné la première fois que j’ai vu ce… cette chose. Le concept est simple : ce sont des formes avec un peu de bruit de fond. Par contre, si vous montez vous hauts-parleurs au maximum, je vous jure que vous serez effrayé par le gros carré à la fin.

En essayant d’analyser le film pour mon compte personnel, j’ai tenté de voir comment il arrivait à produire un tel effet chez l’auditoire, juste avec des formes géométriques. Je me suis alors inspiré de mes trouvailles pour écrire une scène qui se déroulera dans Reconquêtes tome 3 ou 4. Ça dépend d’où en sera rendue l’histoire.

Maintenant, sortez le popcorn. Voici Rhythmus 21 de Hans Richter.

httpv://www.youtube.com/watch?v=9TbJXnioBXU

Jelis, c’est une nouvelle marque de gel douche?

jour 01 | une chanson
jour 02 | une image
jour 03 | un livre
jour 04 | un site
jour 05 | une vidéo youtube
jour 06 | une citation
jour 07 | n’importe quoi

Ça fait déjà 30 minutes que je me creuse la tête.

Je réalise que je ne visite pas beaucoup de sites Web « originaux »; je passe la majorité de mon temps sur des lieux communs comme Facebook, Twitter, Flickr et Google Moon. Je n’ai pas non plus envie de parler de tiTexte.net (drôle d’idée). Je pourrais toujours parler de Dropbox, qui m’est fort utile. Ou encore de ma première création Web. Hmm…

Et si je vous invitais sur Is it Christmas?, le site Web le plus simple et le plus efficace au monde?

Nah…

Quitte à ne pas surprendre personne, je soulignerais la récente existence du site Jelis.ca (ceux qui n’ont pas compris le jeu de mot, ça veut dire : « Je lis ça »). C’est la nouvelle boutique d’Archambault qui vend exclusivement des livres électroniques.

Je n’en ai pas encore acheté, faute de support adéquat. Je ne crois pas personnellement que je deviendrai, demain, l’an prochain ou dans dix ans un fervent lecteur de livres électroniques. Je déteste lire à l’écran et la seule fois où je manquerais de batteries, je lancerais mon appareil si fort qu’il irait faire un tache sur Google Moon. Mais quand même, je respecte ceux qui consomment cette technologie. D’autant plus que le numérique ouvre de nouveaux horizons pour nous, les auteurs.

En ce sens, Jelis.ca est un pas de géant dans l’implantation des livres électroniques au Québec. Archambault est un gros joueur, ça fait sortir cette technologie de l’ombre. Un peu, du moins.

Et vous, pensez-vous devenir un client régulier?

Salon du livre du Saguenay : mes heures

Petite entracte dans ma série de sept billets en sept jours pour vous informer de ma future présence au Salon du livre du Saguenay qui s’en vient cette semaine. Je serai donc au kiosque 80 aux heures suivantes :

  • Jeudi 9 h à 12 h, 13 h à 17 h et 18 h à 21 h 30
  • Vendredi 9 h à 12 h, 13 h à 17 h et 18 h à 21 h 30
  • Samedi 10 h à 12 h, 13 h à 17 h et 18 h à 21 h 30
  • Dimanche 10 h à 12 h et 13 h à 17 h

… donc pas mal tout le temps, à part peut-être dimanche en fin d’après-midi, tout dépendamment si j’ai beaucoup de devoirs à rattraper.

Tout les détails pour le concours « Les élus des Xayiris » sont inscrits dans la section Évènements d’Alégracia.com.

Voyage de travers à Wonderland

jour 01 | une chanson
jour 02 | une image
jour 03 | un livre
jour 04 | un site
jour 05 | une vidéo youtube
jour 06 | une citation
jour 07 | n’importe quoi

En guise de livre, j’avais beaucoup envie de parler d’Écriture, mémoires d’un métier, de Stephen King, mais je l’avais déjà mentionné dans un vieux billet, quoique brièvement. Si vous aspirez à publier et que vous ne l’avez pas encore lu, allez vite l’acheter. C’est un incontournable. Un vrai. Si vous ne l’avez pas lu, il vous manque quelque chose.

Non, je vais plutôt vous parler de mon livre-culte : Aliss, de Patrick Senécal. Ceux qui sont familiers avec le fantastique au Québec connaitront déjà ce roman. On peut dire, aussi, que c’est un incontournable en la matière.

Le livre raconte donc l’histoire d’Aliss (« Alice » en prémisse) qui décide de quitter le foyer parental pour s’installer à Montréal et commencer une nouvelle vie, seule, pour « aller jusqu’au bout de tout », pour s’inspirer de la philosophie de Nietzsche. Après avoir pris le métro, elle rencontre un individu assez suspect qui consulte sa montre et s’exclame en disant qu’il est en retard. Vous voyez déjà le genre. Aliss s’arrête donc à la même station que lui, le suit jusqu’à la surface et se retrouve dans une sorte d’univers parallèle habité par des détraqués, qui ressemblent de près ou de loin à des personnages de Lewis Carroll. Notre jeune héroïne voudra alors s’installer à cet endroit, question de relever le défi, et surtout percer le mystère derrière cet étrange bar avec une porte rouge, dans lequel on l’empêche toujours d’entrer…

J’adore ce roman d’abord par son style original, et je qualifierais le rythme comme frôlant la perfection. Il ne présente aucun temps morts, on veut toujours savoir la suite et, disons-le, c’est foutrement bien écrit, même si les théoriciens auraient de la difficultés à le qualifier de « littéraire » (pour moi, ce mot ne veut absolument rien dire, malgré ce qu’on a essayé de me pousser dans le crâne à l’université.) Bref, ça représente un idéal d’écriture que j’aimerais bien atteindre un jour.

C’est d’ailleurs le premier livre que j’ai décidé de lire deux fois (ça aussi, je l’avais mentionné, mais bon) et je l’ai trouvé aussi délicieux à la deuxième lecture. Je le recommande à tous ceux qui sont aventuriers et qui n’ont pas l’âme sensible. Ces derniers devraient s’abstenir; Aliss se rend creux comme je l’ai rarement vu. Sexe, tripes et blasphèmes sont au rendez-vous. Un délice pour les amateurs d’horreur.