De grandes attentes pour le Salon du livre de Montréal

Ça sera dans deux semaines, déjà. J’y serai pour la première fois.

Quand j’y pense, mes attentes sont assez élevées par rapport à l’évènement. je n’ai jusqu’à maintenant participé qu’aux petits salons dans la province, le plus important étant le Salon du livre du Saguenay qui accueille 20 000 visiteurs (selon les rumeurs, je me trompe peut-être.) Sur le site du Salon du livre de Montréal, on estime que le nombre d’entrée s’élèvera à 123 000!

Oui, on va vendre davantage. C’est certain. Par contre, je ne peux pas diviser les deux chiffres pour prétendre qu’on va en vendre 6 fois plus qu’au Saguenay. Au salon de Montréal, la compétition est forte, il y a beaucoup d’éditeurs et la grande superficie va diluer la foule. Il faut en tenir compte.

Et est-ce que les gens me connaissent par là-bas? Quand je fais un salon dans une région, je ne vends que des tomes 1 puisque les visiteurs ignorent tout d’Alégracia. C’est lors de mes 2e et 3e visites que les autres numéros de la série s’envolent. Est-ce que ce sera différent dans la métropole?

Toujours aucune nouvelle des éditeurs

C’est encore tôt, je sais.

La semaine prochaine, ça fera deux mois que le tapuscrit de Caressez-moi est parti accomplir des déhanchements séducteurs dans les maisons d’éditions. Toujours pas de nouvelle, à une exception près, mais la réponse en question est arrivée bien trop vite à mon gout.

Cette période d’entre-deux est stressante. Ça m’empêche d’écrire. Alors, pour passer le temps, je travaille au centre de recherche. J’entamerai bientôt ma troisième semaine consécutive à 35 heures par semaine.

Ça faisait longtemps que j’avais pas été aussi ponctuel.

Je réalise que de travailler de jour, ça ne favorise pas l’écriture, contrairement au travail de soir. Quand je fais du 9 à 5, j’arrive chez moi, je suis brulé, j’ai juste envie de m’écraser sur le fauteuil et de végéter toute la soirée. J’ai le cerveau dans la gélatine et si j’ose ouvrir mon ordinateur pour écrire, mon cerveau me crie : « Hey! Tu as regardé un écran toute la maudite journée! RELAXE MAN! »

La plupart du temps, je l’écoute.

Quand je bossais chez Olymel, j’avais un horaire de 4h00 pm à minuit. C’était génial! Je me levais tôt (genre 8h du matin), je déjeunais et je sautais sur mon ordinateur pour allonger les chapitre d’Alégracia et le Serpent d’Argent. OK, mon cerveau était déjà épuisé lorsque venait le temps de désosser mes cochons, mais eh! c’était juste des cochons. Grosses responsabilités.

Pour ça, je me dis que concilier un travail de bureau avec l’écriture est difficile, voire impossible pour moi. J’aime mieux consacrer deux journées à mon cubicule et donner le reste à mes romans.

Recensement des lecteurs de Tu verras, clavier

Je consulte souvent les statistiques de visites sur mon blogue, et je suis heureux de constater que plusieurs personnes trouvent leur compte chaque jour sur Tu verras, clavier. Quelques-uns se manifestent dans les commentaires, d’autres préfèrent demeurer silencieux.

Aujourd’hui, on fait une exception, OK?

Ça fait longtemps que je me demande : « Mais qui sont tous ces visiteurs? D’où vienent-ils? Que font-ils? » Que diriez-vous de répondre à ces questions et de vous présenter? Inversons les rôles; aujourd’hui, c’est moi qui désire en apprendre sur vous.

Nommez-vous. Dites si vous êtes écrivain ou lecteur… ou préposé chez Matelas Dauphin. Parlez de vos projets. Bref, spammez-moi comme vous ne l’avez jamais fait. Je suis curieux.

Écrire dans un lieu public

Aujourd’hui, trouvant mon appartement morbidement silencieux, j’ai décidé de sortir pour aller écrire dans un café.

C’était la première fois que je m’aventurais à travers le monde pour « créer » du texte. Je dis ça parce qu’il m’arrivait, à l’époque, de me déplacer au Star Café pour corriger mon tapuscrit d’Alégracia et le Serpent d’Argent au stylo. Mais pour amener mon portable et écrire comme un défoncé, c’est du jamais vu pour moi.

Je l’avoue : j’avais peur qu’on me sacre dehors à cause que je « flânais » avec mon ordinateur, en consommant juste du décaféiné qui, en soi, n’est pas vraiment rentable pour un établissement.

Je me suis donc rendu au Temps perdu et, dès mon entrée, j’ai averti la serveuse : « Hey! C’tu grave si j’amène mon ordi et que j’tape dans l’coin là-bas pendant une couple d’heures? » (Je parle mieux que ça, c’est une dramatisation.)

Elle m’a répondu que la bâtisse était faite pour ça. Et elle m’a même rassuré en me disant qu’ils offraient l’Internet sans-fil.

NONNNNN!

Je suis parti de chez moi justement pour FUIR Internet!

Qu’importe, je me suis assis au fond, près de la prise de courant, et j’ai écrit durant un bon deux heures en commandant d’abord un café et puis des nachos pour conclure ma séance.

Ce que je pense de mon expérience?

Écrire dans un café règle bien des problèmes de procrastination. Si on tient compte que l’achat d’une tasse de café nous permet de rester à notre table pendant une heure sans se faire regarder croche, cela signifie par la bande qu’on paye pour être là. Donc, on hésite à perdre son temps sur Facebook et autres sites chronophages.

Autre avantage : dans un café, la seule place où on peut aller vagabonder, c’est aux toilettes. L’écrivain est donc enchainé à son ordinateur.

Donc, l’expérience est concluante. Si vous êtes en panne de productivité, déplacez-vous à l’établissement le plus près de chez vous. Vous ne le regretterez pas.

Quand le « vrai » travail reprend le dessus

Cette semaine, j’ai travaillé à temps plein. Une urgence au centre de recherche, on avait besoin de quelqu’un pour travailler sur un projet (ce quelqu’un, c’est moi.)

J’ai donc passé l’entièreté de mes journées au bureau et le soir, ayant les yeux usés jusqu’à la cornée, je n’étais plus capable d’écrire un seul mot. Même pas un billet de blogue. Rien.

Et là, on dirait que je manque de motivation pour « replonger » là-dedans. Avec un petit mal de tête qui me martèle le crâne, j’ai rien trouvé de mieux à faire que d’écouter le hockey à Radio-Canada. Je tiens à préciser que, oui, j’ai des amis, mais ils sont tous occupés avec leurs projets et leurs blondes. J’suis full fru. Bleh!

La semaine prochaine, ça sera la même histoire : travail au bureau l’écriture mis en pause. Je vais en survivre.

Je termine mon billet avec une photo-choc, prise en me rendant au Salon du livre de l’Estrie.

Le genre de chose qu'on ne veut jamais voir

Retour sur le Salon du livre de l’Estrie

Le Salon du livre de l’Estrie est terminé depuis hier. Cependant, je me retrouve encore dans une chambre d’hôtel à Sherbrooke, non pas parce que j’ai eu des problèmes de voiture, mais bien parce je donnerai une conférence ce soir au Restaurant Le Cartier. Ensuite, je rentrerai à Québec.

Ceci dit, je profite de mon temps libre pour vous partager mon expérience au salon. J’aimerais d’abord remercier les fans qui sont passés à l’un de nos kiosques pour jaser ou faire signer leurs livres. Sherbrooke est sans aucun doute la ville où on retrouve le plus de fans d’Alégracia au kilomètre carré. Ce fut un plaisir de parler avec vous!

J’y étais donc de jeudi à dimanche.

Les deux première journées ont été tranquilles (particulièrement le vendredi, où nous attendions des groupes de secondaires qui ont brillé par leur absence.) J’ai tout de même eu la chance d’avoir une entrevue télévisée à Radio-Canada, longue d’une minute et pas une seconde de plus. Une première expérience pour moi devant la caméra (à part quelques obscures passages à des canaux communautaires.) Je crois que je m’en suis bien sorti. Néanmoins, et pour suivre le conseil des écrivains plus aguerris, je n’ai pas regardé la vidéo.

Le samedi, nous avions remarqué qu’un des éditeurs ne s’était pas présenté à son kiosque, à l’autre bout de la salle. On a profité de l’occasion pour aller parler aux organisateurs et, avec leur accord, les Six Brumes ont envahi cet espace vide. Nous étions donc à deux endroits en même temps.

Grâce à cette stratégie, nous avons généré pas mal de ventes, mais c’était deux fois plus brulant. Imaginez :  il fallait gérer deux kiosques avec seulement 2 ou 3 personnes… Les pauses, on oublie ça!

En tout et partout, j’ai découvert que l’attente était bien grande pour Alégracia et le Dernier Assaut. Ne découragez pas, le livre s’en vient!

Donc, voilà. Prochain arrêt : le Salon du livre de Montréal.