Aujourd’hui, trouvant mon appartement morbidement silencieux, j’ai décidé de sortir pour aller écrire dans un café.

C’était la première fois que je m’aventurais à travers le monde pour « créer » du texte. Je dis ça parce qu’il m’arrivait, à l’époque, de me déplacer au Star Café pour corriger mon tapuscrit d’Alégracia et le Serpent d’Argent au stylo. Mais pour amener mon portable et écrire comme un défoncé, c’est du jamais vu pour moi.

Je l’avoue : j’avais peur qu’on me sacre dehors à cause que je « flânais » avec mon ordinateur, en consommant juste du décaféiné qui, en soi, n’est pas vraiment rentable pour un établissement.

Je me suis donc rendu au Temps perdu et, dès mon entrée, j’ai averti la serveuse : « Hey! C’tu grave si j’amène mon ordi et que j’tape dans l’coin là-bas pendant une couple d’heures? » (Je parle mieux que ça, c’est une dramatisation.)

Elle m’a répondu que la bâtisse était faite pour ça. Et elle m’a même rassuré en me disant qu’ils offraient l’Internet sans-fil.

NONNNNN!

Je suis parti de chez moi justement pour FUIR Internet!

Qu’importe, je me suis assis au fond, près de la prise de courant, et j’ai écrit durant un bon deux heures en commandant d’abord un café et puis des nachos pour conclure ma séance.

Ce que je pense de mon expérience?

Écrire dans un café règle bien des problèmes de procrastination. Si on tient compte que l’achat d’une tasse de café nous permet de rester à notre table pendant une heure sans se faire regarder croche, cela signifie par la bande qu’on paye pour être là. Donc, on hésite à perdre son temps sur Facebook et autres sites chronophages.

Autre avantage : dans un café, la seule place où on peut aller vagabonder, c’est aux toilettes. L’écrivain est donc enchainé à son ordinateur.

Donc, l’expérience est concluante. Si vous êtes en panne de productivité, déplacez-vous à l’établissement le plus près de chez vous. Vous ne le regretterez pas.

Écrire dans un lieu public

3 avis sur « Écrire dans un lieu public »

  • 26 octobre 2008 à 19:00
    Permalien

    Très vrai ce que tu dis. Lorsque je dispose de plusieurs jours successifs pour écrire (ce qui est plutôt rare, avec les cours) je ne manque pas d’en réserver quelques uns pour écrire dans le café juste à côté de chez moi. Et à chaque fois, je suis étonnée du nombre de mots que je peux écrire en deux heures là-bas (deux tasses de café = environ deux heures, ton calcul est aussi très juste). Et en plus, cela donne une raison de sortir. Vraiment, je le conseille (du moins, les après-midi de semaine, c’est génial).

    Répondre
  • 26 octobre 2008 à 19:55
    Permalien

    J’ai également expérimenté l’écriture dans un lieu public, et en effet, j’ai été assez productif. Lorsqu’il n’y a rien d’autre à faire qu’écrire, le tout accompagné d’un café qui fini par être délaissé sur le coin de la table (je le retrouve toujours froid!), les mots finissent par venir d’eux-mêmes, et on oublie l’atmosphère et les gens qui nous entourent. Ce n’est certainement pas pour rien qu’un Sartre aimait à écrire dans un café. :)

    Répondre
  • 7 juin 2009 à 15:55
    Permalien

    L’autre chose, c’est que notre imagination est stimulé par un endroit différent.

    Le mouvement est important; il nous cause de rappeler et de créer. Pour aller au café ou un autre endroit, on a dû bouger, respirer et voilà , les nouvells idées!

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *