C’est encore tôt, je sais.

La semaine prochaine, ça fera deux mois que le tapuscrit de Caressez-moi est parti accomplir des déhanchements séducteurs dans les maisons d’éditions. Toujours pas de nouvelle, à une exception près, mais la réponse en question est arrivée bien trop vite à mon gout.

Cette période d’entre-deux est stressante. Ça m’empêche d’écrire. Alors, pour passer le temps, je travaille au centre de recherche. J’entamerai bientôt ma troisième semaine consécutive à 35 heures par semaine.

Ça faisait longtemps que j’avais pas été aussi ponctuel.

Je réalise que de travailler de jour, ça ne favorise pas l’écriture, contrairement au travail de soir. Quand je fais du 9 à 5, j’arrive chez moi, je suis brulé, j’ai juste envie de m’écraser sur le fauteuil et de végéter toute la soirée. J’ai le cerveau dans la gélatine et si j’ose ouvrir mon ordinateur pour écrire, mon cerveau me crie : « Hey! Tu as regardé un écran toute la maudite journée! RELAXE MAN! »

La plupart du temps, je l’écoute.

Quand je bossais chez Olymel, j’avais un horaire de 4h00 pm à minuit. C’était génial! Je me levais tôt (genre 8h du matin), je déjeunais et je sautais sur mon ordinateur pour allonger les chapitre d’Alégracia et le Serpent d’Argent. OK, mon cerveau était déjà épuisé lorsque venait le temps de désosser mes cochons, mais eh! c’était juste des cochons. Grosses responsabilités.

Pour ça, je me dis que concilier un travail de bureau avec l’écriture est difficile, voire impossible pour moi. J’aime mieux consacrer deux journées à mon cubicule et donner le reste à mes romans.

Toujours aucune nouvelle des éditeurs

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *