Vous avez sélectionné les éditeurs qui auront la chance de vous lire. Il est maintenant temps de préparer vos manuscrits.

Si vous ne l’avez pas encore lu, sachez que j’ai préparé un dossier complet sur la mise en forme des manuscrits littéraires. Lisez-le et relisez-le. Vous en sortirez gagnants.

Cependant, bien que je donne (ou dicte) plusieurs conseils pour cravater vos documents, considérez les exigences des éditeurs. Par exemple, je propose d’imprimer le texte en Times new roman, corps 12. Si un éditeur demande des manuscrits en Arial, corps 11, vous faites quoi?

Réponse : vous l’imprimez en Arial, corps 11.

(S’il vous demande de l’imprimer en Comic Sans, rayez-le de votre liste et courez.)

Vérifiez les spécifications techniques de chaque éditeur

Avec de la chance, les éditeurs auront des exigences similaires. Vous pourrez alors produire douze « clones » de votre manuscrit sans vous casser la tête. Quelques fois cependant, vous devrez imprimer des documents légèrement différents.

Visitez les sites Web des éditeurs ciblés et recherchez les sections « Manuscrits » ou « Pour nous joindre ».

Des exemples concrets, chez des éditeurs québécois :

Pliez-vous à leurs exigences. Vous mettrez les chances de votre côté.

Manuscrit et boudin
Attention aux détails : certains éditeurs veulent des boudins, d’autres exigent des feuilles volantes!

Envoi d’un manuscrit papier ou d’un fichier électronique?

La plupart des éditeurs vous demanderont un manuscrit papier. Quelques-uns accepteront néanmoins les fichiers PDF ou Word. Assurez-vous d’utiliser un format adéquat.

Les fichiers électroniques ont l’avantage d’être moins lourds sur le portefeuille. Préférez cette méthode, si on vous l’offre.

L’impression du manuscrit

Si un manuscrit papier est requis, vous avez le choix : vous pouvez l’imprimer à la maison ou dans une papeterie (ex. : au Bureau en gros). En général, il est préférable de visiter une papeterie. J’en explique les raisons dans ce billet.

Maintenant, prenez vos manuscrits, insérez-les dans des enveloppes, affranchissez-les, et déposez-les dans une boîte postale. Ça aussi, j’en parle dans un autre billet.

Félicitations! Le pire est fait.

Si vous êtes paranoïaque de nature, vous pouvez effectuer une étape supplémentaire pour protéger votre manuscrit contre le vol de droits d’auteur. Personnellement, je n’ai jamais senti le besoin d’entreprendre cette démarche. Ça dépendra de vous.

Sinon, il est temps de faire le suivi de vos envois.

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Pour faire bonne impression auprès des éditeurs et augmenter vos chances de réussite, lisez mon livre Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes. Avec ses 80 pages de conseils et d'exemples, vous apprendrez comment concevoir une mise en page impeccable tout en évitant les pires gaffes. Vous y trouverez aussi des trucs pour économiser temps et argent, ainsi que pour bien choisir vos éditeurs. Cliquez ici pour le lire dès aujourd’hui!

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Préparer son manuscrit avant de l’envoyer aux éditeurs

7 avis sur « Préparer son manuscrit avant de l’envoyer aux éditeurs »

  • Ping :À quels éditeurs doit-on envoyer son manuscrit? | Dominic Bellavance

  • 14 février 2013 à 9:53
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    Erreur niaiseuse à éviter : s’assurer que le document est bien en format lettre et non A4 avant de l’imprimer. Ça marche, mais ça donne une allure un peu bancale au document.

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  • 14 février 2013 à 16:22
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    Autre chose qui donne mauvaise allure au document : manquer d’encre en plein milieu de l’impression et l’envoyer de même. (Ça m’est jamais arrivé, mais c’est déjà passé proche.)

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  • 10 septembre 2013 à 10:09
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    Français (comme le montre mon adresse e-mail).

    Cela fait-il une différence ? (autre que sur le plan « frais postaux » pour adresser un manuscrit à un éditeur qui n’accepterait que des manuscrits papier)

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  • 10 septembre 2013 à 10:20
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    Pas vraiment, mais on dit que le milieu littéraire est beaucoup plus hermétique en France qu’au Québec. Je n’ai jamais pu vérifier si c’était vrai.

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  • Ping :À quels éditeurs doit-on envoyer son manuscrit? - Dominic Bellavance

  • 10 juillet 2019 à 17:25
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    Il y a 18 ans, j’ai d’abord fait réviser mes textes par ma prof d’université que j’avais connue (et avec laquelle j’avais beaucoup appris sur la correction et révision de texte) lors de mon baccalauréat. Après la révision finale, je l’ai soumis à l’éditeur DE MORTAGNE où j’avais déjà signé un contrat pour l’édition de mon roman de 450 pages. Sur ce contrat, l’éditeur s’engageait à relire et réviser tous mes textes avant édition, condition que j’ai évidemment acceptée avec ma signature. J’étais journaliste, je connaissais nombre de rédacteurs et d’écrivains qui m’avaient aussi parrainée, ainsi que des journalistes, je travaillais à l’époque en relations publiques. Beaucoup de « Salon du livre », de promo dans les magazines, etc. Mais, après trois ans, retour des invendus. Je me suis alors dit qu’il ne plaisait pas au public, mais ne l’avais jamais jamais relu. Un jour, il y a six mois, j’ai vu sur le web une critique « d’un groupe de lecteurs qui avait beaucoup aimé le livre malgré ses nombreuses fautes à partir du centre ». Très bouleversée, j’ai relu mes deux exemplaires et c’est vrai, il y a tant de fautes sur une centaine de pages à partir du centre, que ça devient impossible à lire. Mais évidemment, De Mortagne ne me l’a jamais dit et a envoyé les invendus en France. Et… silence total. Puis-je au moins reprendre mon ouvrage et aussi en parler avec ces zoufs si nuls? Aujourd’hui, je comprends pourquoi tant de gens autour de moi m’ont délaissée, mais ne comprends pas qu’on ne m’en ait jamais touché mot. C’est vraiment horrible, j’avais mis sept ans de recherches, d’écriture et de révision… et De Mortagne a vendu qq 800 exemplaires, sans m’avoir rémunérée; et ce, sans compter ceux qui sont encore en vente avec une autre couverture, en France. Besoin de vos conseils de PRO, JE VOUS PRIE (si courts et brefs soient-ils). Merci de m’avoir lue.

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