Un jeudi bipolaire

Salon du livre du Saguenay(Note : je viens de réussir miraculeusement à téléverser quelques photos, alors ignorez toutes les remarques négatives à ce propos.)

Bon! Je vous avertis tout de suite : pas de photo aujourd’hui. J’en ai pris plusieurs, mais mon ordinateur est offusquément lent pour une raison obscure. Quand je branche le petit appareil, tout plante. Je passerais bien une bonne demi-heure, en temps normal, pour résoudre le problème, mais je suis com-plè-te-ment brulé. Alors, ce sera pour une autre fois.

Ce qui m’a le plus ébloui ce matin, c’est l’énorme contraste de… qualité (?) entre les chambres du motel Richelieu et la précieuse aire de repas où l’on peut déguster un savoureux (roulement de tambours) : déjeuner continental! Eh! oui! L’endroit avait presque de la classe! On pouvait se payer des petits bols de Froot Loops et même de délicieux cafés (que je n’ai pas bus, évidemment).

L'hôtel

Qu’est-ce que ça veut dire, ce titre? C’est qu’en matinée, le salon était plein à craquer! Vraiment! Et j’ai des superbes photos pour le prouver (calvasse!). Mais bref, nous avons donné une tonne de posters à des jeunes gens du Saguenay qui étaient très enthousiastes, là! là!


La foule du jeudi

Sauf qu’après ce matin chambardé, les petits amis sont partis et ensuite, le salon ressemblait à ce qu’il devait ressembler pour un jeudi après-midi. RIEN.

Entre temps, nous sommes allés diner dans le mail et j’ai eu le luxe de me servir un smoked meat au wapiti. En fait, ça goute le smoked meat bien ordinaire, mais c’est cool dire ça.

J’ai lu dans les commentaires du billet précédent que la machine à 0.25 $ avait provoqué beaucoup de remous. Et bien, croyez-le ou non, un de mes jetons est allé dans cette machine. Vous savez… juste pour tester si ça marche…

C’ÉTAIT DÉGUEULASSE!!!!

Je ne dormirai pas cette nuit.

Zzzzzzzzz…

Arrivés au Saguenay

Salon du livre du Saguenay… sains et saufs! Nous avons traversé la (très) longue route 153 à travers les pépines menaçantes et les travaux routiers de tout acabit. Puis, les merveilles de Jonquière ont point à l’horizon. Première découverte en sortant de la voiture : il fait froid en tabwère, au Saguenay.

Comme prévu, nous avons arrêté directement au Holiday Inn pour apporter les livres et le matériel promotionnel. Nous sommes donc arrivé dans un salon du livre en pleine construction. Des caisses trainaient partout, des techniciens tiraient leurs fils et une multitude d’auteurs se préparaient mentalement à accueillir leurs fidèles lecteurs.

Stands en construction

Tout s’est passé très vite. En vérité, il fallait seulement placer les livres sur les tablettes pour « montrer » que nous étions arrivés. Et avec toute cette route dans le corps, j’avais vraiment envie de dormir. Je m’exclame alors : « Ah! Que c’est pratique, mautadit! Le salon du livre est dans le Holiday Inn, même pas besoin de se déplacer pour aller se reposer! »

Et là, Jonathan me dit : « Euh, Dom, c’est parce qu’on dort pas au Holiday Inn. »

« Ah bon? »

Le motel Richelieu

Au moins, comme l’indique l’affiche, nous avons l’accès à l’Internet sans fil. Je peux donc vous bloguer mes aventures, chers lecteurs, assis en indien sur mon lit double, avec mes deux sacs d’épicerie à côté de moi, qui contiennent mon matériel de survie (fromage en crottes, Sun Chips, barres tendres et bouteilles d’eau).

Je vous laisse donc avec l’image d’une machine fort curieuse, trouvée dans notre chambre. Les petites écritures sont très comiques. Marche-t-elle? Je ne sais pas. Je n’y ai pas encore inséré ma précieuse monnaie.

Une machine à TIVI!

Sur ce, on s’en reparle demain!

J’arrête

Je crois qu’aujourd’hui, j’ai franchi une limite. J’ai ingurgité un gros café et, cinq minutes plus tard, je croyais que j’allais perdre connaissance tellement mon coeur s’est déchainé Un sérieux malaise. Épeurant.

Cette réaction m’a amené à découvrir la page de Wikipédia sur la caféine, pour me sensibiliser aux méfaits de cette substance. En lisant l’article, j’ai pu associer plusieurs symptômes d’une intoxication à ma propre personnes. Épeurant encore (et notez : je tend à devenir hypocondriaque depuis que j’écoute House M.D.).

Pourrais-je souffrir d’une dépendance à ce (délicieux, savoureux, exquis) nectar brun? Possible. Mais disons que, pour maintenant, je veux simplement essayer d’arrêter pour le bénéfice de ma santé. Arrêter de siroter du poison ne peut être que positif, non? OK, peut-être pas pour les homéopathes.

Je veux aussi vérifier quel effet cela aura sur mon écriture. Selon la page anglophone de Wikipédia pour le même article, on aurait testé la chose sur sur araignée :

La toile d'araignée d'une araignée ayant pris de la caféine.

Le résultat est plutôt intéressant, mais épeurant. Très épeurant.

Quoi écrire pour un anniversaire?

Note : billet modifié le 28 février 2008

Pour ceux qui recherche des idées pour écrire un vœu d’anniversaire, sachez que le nouveau site tiTexte.net comporte une section où les membres peuvent écrire et partager des textes courts, y compris les voeux d’anniversaire. Le site vient juste d’ouvrir, et cette section demeurera vide dans que les auteurs n’y auront pas publié des oeuvres.

Vous vous sentez inspirés? Sachez que tiTexte.net a besoin de gens comme vous pour garnir sa collection de textes. Si vous vous sentez à la hauteur du défi, n’hésitez pas à vous y inscrire et à partager vos créations originales.

Trop longtemps

Je viens de m’assoir devant mon ordinateur et je me sentais mal à l’aise.

Depuis quelques semaines, je délaisse mon roman pour avancer d’autres projets. Et je n’ai pas perdu mon temps! Les efforts ont parfois été pénibles, mais aujourd’hui, avec tout ce retard rattrapé, j’ai l’esprit tranquille. Donc, sans trop penser au brutal mois d’octobre qui s’en vient, je me suis dit : « Ah! Pourquoi je profiterais pas de ce bel après-midi pour écrire? »

Je m’obéis. Je m’assois, j’ouvre Word… et je m’exclame : « Quosséça? »

Mes doigts tapotent le bureau. Aucune idée ne sort pendant plus d’une heure. Je me sens incapable d’interagir avec mes personnages. Un dôme invisible recouvre mon livre. Je ne suis plus dedans.

Anne Jutras parlait d’un bloquage identique dans l’un de ses billets. J’avoue que ça m’arrive aussi, d’avoir besoin de m’incruster à nouveau dans mon histoire. Et en général, l’expérience est pénible. Je dois relire des chapitre que je connaissais par coeur, m’imaginer des scènes dans mon théâtre cérébral, tourner autour de la cafetière et regarder dehors pour m’assurer que la piscine n’a pas fendu.

Ce rituel est tout-à-fait évitable. C’est pourquoi, en général, j’essaie d’écrire chaque jour (ou une fois par semaine, au minimum). Ça m’évite d’embarquer dans ce processus qui me coute cher… en temps.