Je viens de m’assoir devant mon ordinateur et je me sentais mal à l’aise.

Depuis quelques semaines, je délaisse mon roman pour avancer d’autres projets. Et je n’ai pas perdu mon temps! Les efforts ont parfois été pénibles, mais aujourd’hui, avec tout ce retard rattrapé, j’ai l’esprit tranquille. Donc, sans trop penser au brutal mois d’octobre qui s’en vient, je me suis dit : « Ah! Pourquoi je profiterais pas de ce bel après-midi pour écrire? »

Je m’obéis. Je m’assois, j’ouvre Word… et je m’exclame : « Quosséça? »

Mes doigts tapotent le bureau. Aucune idée ne sort pendant plus d’une heure. Je me sens incapable d’interagir avec mes personnages. Un dôme invisible recouvre mon livre. Je ne suis plus dedans.

Anne Jutras parlait d’un bloquage identique dans l’un de ses billets. J’avoue que ça m’arrive aussi, d’avoir besoin de m’incruster à nouveau dans mon histoire. Et en général, l’expérience est pénible. Je dois relire des chapitre que je connaissais par coeur, m’imaginer des scènes dans mon théâtre cérébral, tourner autour de la cafetière et regarder dehors pour m’assurer que la piscine n’a pas fendu.

Ce rituel est tout-à-fait évitable. C’est pourquoi, en général, j’essaie d’écrire chaque jour (ou une fois par semaine, au minimum). Ça m’évite d’embarquer dans ce processus qui me coute cher… en temps.

Trop longtemps
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6 avis sur « Trop longtemps »

  • 20 septembre 2007 à 21:21
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    Est-ce qu’il y a un moment dans la journée où tu es particulièrement inspiré ?

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  • 20 septembre 2007 à 21:26
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    Décidément le matin, tout de suite après le déjeuner. À ce moment, mon cerveau est vide. Il n’a pas encore accueilli les tracas de la journée.

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  • 20 septembre 2007 à 21:48
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    Intéressant. C’est un peu la même chose de mon côté. J’ai les idées beaucoup plus claires le matin qu’en fin de soirée. Quoique parfois, la nuit peut aussi être un moment fécond lorsque ma muse m’inspire.

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  • 21 septembre 2007 à 1:06
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    Bien d’accord avec toi, Dominic!

    Écrire chaque jour est une excellente habitude à conserver! En plus de garder l’esprit en forme, ça te permet de créer un pont solide entre ton monde imaginaire et ta réalité. Je crois que pour conserver une plume allègre et inspirée, il ne faut jamais cesser d’écrire. Pour moi, la prochaine étape sera de tout relire et retravailler le plan. Mon doux, j’espère que le mois d’octobre sera moche et pluvieux…

    P.S. Moi aussi je préfère écrire le matin :)

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  • 22 septembre 2007 à 23:17
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    Vous arrive t-il de vous relire et de ne plus comprendre le sens du texte ?

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  • 24 septembre 2007 à 18:27
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    C’est plutôt rare. Par contre, il m’arrive parfois de corriger certaines répliques de dialogue pour ensuite interrompre mon travail en plein milieu et, le lendemain, je suis dans la lune et je recommence à la mauvaise place. Ça donne des résultats assez surprenants, lors de mes révisions subséquentes.

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