Problème au poil

Conversation typique à une table de signatures :

— [Échange de salutations] … et voici les romans que j’écris (dis-je, en pointant les livres qui sont étendus devant moi).
— Ah! Attends un peu… C’est toi qui as écrit tout ça?
— Oui, c’est moi.
— C’est vraiment, vraiment toi qui as écrit tout ça?
— Oui, c’est vraiment moi.

Ça arrive souvent que les gens me prennent pour l’employé d’une librairie plutôt que d’un auteur. Les écrivains sont habituellement beaucoup plus âgés que moi. J’ai 25 ans et j’en ai l’air de 20 quand je me fais la barbe. Vous le comprendrez : un jeunot avec trois romans étalés devant lui, ça provoque des haussements de sourcils.

La solution? Je dois faire imprimer un papier 8½ x 11 où l’on voit ma frimousse, avec les mots « Dominic Bellavance, écrivain » en grosses lettres. Alors, je suis à ma table, avec ma photo juste à côté de moi…

La situation idéale pour qu’on me confonde avec un idiot narcissique.

L’autre solution est plus simple : me garder une barbe de trois jours, ce qui me vieillit un tantinet et, par conséquent, me donne de la crédibilité. Mais avec mes poils qui ont tendance à courber, ça me cause d’affreuses démangeaisons. Je dois donc choisir entre avoir l’air d’une tête enflée… ou souffrir.

Heureusement, mon trente-cinquième anniversaire viendra régler ça.

Une merveille appelée Antidote

Ça faisait maintenant presque deux ans que j’avais envie d’acheter Antidote. J’ai attendu pour deux raisons. La première : c’est très dispendieux (plus de 100 $). La deuxième : j’avais peur de rendre ma collection de dictionnaires obsolète. J’ai quand même investi beaucoup d’argent – et détruit un demi-arbre – pour me les procurer.

Mais, la semaine dernière, je me suis enfin décidé.

*chic-à-ching*

Je l’ai installé et, après l’avoir essayé amplement, j’ai crié intérieurement : « Tabwère! Comment j’ai fait pour écrire pendant 7 ans sans ça… »

Il me faudrait beaucoup de lignes pour vous énumérer les bienfaits apportés par ce petit logiciel. Pour moi, toutefois, les trois meilleures sont les suivantes : 1 – corriger les fautes (en particulier les anglicismes et toutes ces maladresses qu’on connait mal), 2 – pour identifier les répétitions et 3 – pour enrichir un texte à l’aide des dictionnaires intégrés (synonymes, antonymes, etc.).

Bref, je qualifie Antidote comme un incontournable. Sans hésiter une seconde. Je n’oserais pas prétendre qu’il remplacerait la référence suprême qu’est le Robert, mais, en ce qui concerne d’autres ouvrages, il me fera économiser un temps précieux.

Fin de la rentrée littéraire

Ce vendredi, je me suis rendu au Salon du livre de l’Estrie, soit la dernière étape de ma rentrée littéraire. Je suis parti tôt le matin, avec l’idée que le voyage me prendrait environ 1h15 ou 1h30, au maximum. Mais… je m’étais mis le doigt dans l’oeil! Sherbrooke-Québec, c’est au moins 2h30 sur l’autoroute. C’est plus loin que Montréal.

Au moins, le chemin n’était pas très compliqué. Je suis arrivé à l’édifice Expo-Sherbrooke en un seul morceau, mais trempé de la tête aux pieds (je m’étais stationné trop loin de la porte).

Discussion sur l'écriture

Les gars des Six Brumes s’y trouvaient déjà depuis jeudi. Je prends donc place derrière le comptoir pour passer un vendredi plutôt tranquille. Il y avait très peu de visiteurs. Je me demandais si le mauvais temps incitait les gens à se claustrer à l’intérieur.

D’un autre côté, s’il avait fait beau, nos lecteurs auraient-ils préféré rester au soleil plutôt que venir acheter des livres? Ah! cette température!

Un vendredi tranquille

Il y avait un point très positif, toutefois : la saga d’Alégracia était déjà bien implantée en Estrie. Ce salon était notre troisième dans la région. Les visiteurs venaient donc à notre kiosque pour se procurer « la suite! la suite! », soit Alégracia et les Xayiris vol. II.

Très peu de tomes 1 ont été vendus. Mais pour compenser, de vendredi à samedi, j’ai sorti une cinquantaine des autres titres.

J’ai aussi eu la chance de discuter avec mes lecteurs et d’entendre leurs spéculations sur les prochains tomes à venir. Une première pour moi. J’avais l’impression d’atteindre une nouvelle étape dans ma carrière. Vraiment, c’était… différent.

Évidemment, à travers les moments d’affluence, nous devions survivre à des temps morts qui s’étiraient parfois sur une heure ou deux. Alors, au lieu de s’outrer devant les méthodes agressives des gens de Québec-Loisir, Jonathan et moi nous sommes amusés à nous imiter derrière le comptoir (pas devant les lecteurs, ne vous inquiétez pas). J’ai même pris une photo de style « Reynolds » pour la cause.

Imitation de M. Reynolds

Bref, je peux dire que ces deux journées ont été tranquilles mais satisfaisantes. Même avec peu d’assistance, j’ai vendu autant de livre, sinon plus, qu’au Salon du livre du Saguenay. Cela doit classer le Salon du livre de l’Estrie parmi l’un des meilleurs pour les Six Brumes, sinon LE meilleurs. J’ai hâte d’entendre leur rapport, qui couvrira la période du jeudi au dimanche.

Samedi soir, donc, je suis reparti vers Québec et, une fois chez moi, je me suis bourré de St-Hubert. On dirait que ça devient un rituel, le St-Hubert, après les salons du livre.

Salon du livre de l’Estrie

Demain, j’entamerai le dernier chapitre de ma rentrée littéraire 2007 en me rendant à la 29e édition du Salon du livre de l’Estrie. Si on regarde la programmation de l’évènement, on voit que j’y serai vendredi et samedi, probablement toute la journée dans les deux cas.

Comme ce fut le cas pour le Salon du livre du Saguenay, je prendrai une tonne de photos et je vous en montrerai quelques-unes. Sauf que, cette fois-ci, il n’y aura aucune machine pornographique à prendre en image… Tant pis!

Je me demande si je vais y vendre quelques copies d’Alégracia et les Xayiris vol. II. Sherbrooke est quand même la ville où deux des trois propriétaires des Six Brumes résident. J’imagine donc que ma série doit être connue, un tant soit peu, et qu’il y aura des fans d’Alégracia dans les parages (enfin, je l’espère!). Nous verrons bien!

Si je dispose d’une connexion Internet, je bloguerai sur place pour raconter mes aventures, entre deux journées. Sinon, ça ira à dimanche. Souhaitez-moi bonne chance!

Un excellent lancement

Je commence avec un tel titre, parce que l’évènement a fonctionné à la perfection. Pas de problème technique (ou presque), pas de blanc de mémoire, pas d’erreurs d’impression dans les livres. Tout a été parfait.

Et les lecteurs ont merveilleusement bien répondu à l’appel! Je n’ai pas eu le temps de compter, mais plusieurs personnes disaient que la foule s’élevait à environ 125 personnes. Pas mal du tout, pour une petite communauté comme Saint-Odilon!

L'assistance

Les gars des Six Brumes sont arrivés à l’heure, avec les livres tant attendues. J’ai été ébloui en voyant la page couverture d’Alégracia et les Xayiris vol. II. Et je ne dis pas cela seulement pour faire mon « marketeux ». Elle est vraiment belle, avec les effets de lumière et de couleur qui ont survécu jusqu’à l’impression.

Alégracia et les Xayiris vol. II

Puis, les gens ont commencé à entrer dès 14h. Dans la salle, il y avait un buffet (avec le fameux château, que j’ai eu la chance de gouter), la borne interactive pour explorer le Continent-Coloré, la projection et plein de monde à qui parler. Nous avions de la très belle compagnie! Entre autres, Pierre-Luc Lafrance et M. Janvier Grondin, député de l’ADQ, faisaient partie du paysage.

Le gâteau du lancement

Comme à chaque année, j’aurais voulu parler avec plein de gens, mais le temps a passé si vite… Je n’ai rien vu aller! Tout de suite après la lecture de mon extrait, j’ai signé une soixantaine de dédicaces pour me rendre compte que la salle était déjà vide. Ben oui! À 16h, il fallait lever le camp. Nous avons remballé tout le matériel pour ensuite aller boire une bière chez mes parents.

Aujourd’hui, je me suis levé avec un torticoli infernal. Il parait que cette douleur peut être une trace laissée par le stress.