Nouveau petit tour au café du coin

Hier, j’ai répété l’expérience d’aller travailler dans un café. J’ai repris une vieille habitude que j’avais développé durant la correction d’Alégracia et le Serpent d’Argent, mais que j’avais délaissé ensuite : imprimer mon livre et le raturer au stylo.

Pas de portable, donc pas d’Internet sans-fil. Merveilleux.

C’est étonnant de constater à quel point on voit des erreurs, quand le texte est couché sur papier. Un de mes anciens profs d’université, Neil Bissoondath, nous encourageait vraiment à utiliser cette méthode. Sans clavier, on ne peut pas vraiment modifier son texte « en direct ». On doit suggérer des changements, et ça nous oblige à réfléchir d’une manière différente que lorsque qu’on est assis devant son ordinateur.

Avec un stylo dans la main, j’ai davantage l’impression d’être un lecteur. Et avec cette distance, je réussis à me bitcher au maximum.

Et vous, utilisez-vous cette méthode? Ou avez-vous renié le papier pour de bon?

Pré-commandes d’Alégracia et le Dernier Assaut

Nous offrons des pré-commandes d’Alégracia et le Dernier Assaut depuis le Salon du livre de Montréal. Le principe est simple : payez 20 $ maintenant et recevez le roman aussitôt qu’il sortira des presses, livré directement chez vous.

Pourquoi pré-commander le livre?

Voici quatre bonnes raisons:

  • Les Six Brumes se gardent toujours une période d’exclusivité, une fois le livre imprimé, pour faire des lancements et des salons du livre. Alégracia et le Dernier Assaut pourrait donc se retrouver en librairie 2 ou 3 mois après sa sortie des presses;
  • Vous profitez d’un prix avantageux (pas de taxe et vous auriez peut-être dépensé le 5$ de livraison en autobus/métro/essence, de toute façon);
  • Vous m’aidez à mieux prévoir ma commande initiale auprès de mon éditeur;
  • Je gagne de la crédibilité, car c’était mon idée d’offrir des pré-commandes.

Si vous êtes intéressés, rendez-vous sur Alégracia Boutique ou encore contactez-moi, et l’on s’arrangera alors pour la méthode de paiement (j’utilise Paypal.) Vous recevrez dans les prochains jours une carte de confirmation qui prouvera que vous avez pré-commandé le livre.

Vous aurez même l’opportunité de la montrer à vos amis et faire des jaloux!

Cartes de pré-commande d'Alégracia et le Dernier Assaut

Deux nouveaux refus

Cette semaine, deux refus sont rentrés dans ma boite de courriels pour Caressez-moi.

Le premier, je l’avais anticipé. En parcourant ce que cette maison d’édition publiait, j’ai commencé à me demander pourquoi j’avais envoyé mon tapuscrit là-bas. Résultat : un refus générique. C’est ma faute.

Le deuxième, par contre, me fait plus mal au coeur. C’était une maison d’édition sur laquelle j’avais fondé beaucoup d’espoir, et un jeu de circonstances dans un salon du livre avait augmenté mes chances de publier là-bas, puis un autre jeu de circonstance tout aussi exceptionnel a annulé ces mêmes chances (longue histoire, je vous raconterai ça en détails quand j’aurai mon acceptation.) Au moins, ils m’ont laissé un bon (et bref) commentaire :

Nous avons trouvé votre concept original et assez bien traité, mais devons malheureusement vous informer que...

En tout cas.

J’avais visé haut au départ, je l’avoue, alors je dois m’attendre à recevoir d’autres refus. C’est un projet risqué. Après tout, l’un des personnage insulte la maison d’édition dès les premières pages! Il faut vraiment croire au potentiel du projet, pour vouloir se lancer là-dedans.

Ceci dit, je commence dès maintenant à magasiner les maisons pour mon prochain envoi.

Mathieu m’avais déjà suggéré Les Éditions Marchand de feuilles, qui se spécialisent dans la littérature « hors-normes ». Exactement ce qu’il me faut.

Quelqu’un connait-il assez bien Les Éditions de la Bagnole pour savoir si un tel projet irait bien dans leur collection?

Pour comprendre le rythme

Sur son blogue, Mathieu se questionne sur le rythme. Ça me rappelle une métaphore que j’ai trouvée sur le sujet, en prenant mon bain.

Vous voulez comprendre le rythme, en écriture? Vous voulez mieux doser les émotions intenses et celles qui sont détendues?

Suivez ces quelques étapes :

  • Faites-vous couler un bain très chaud (wow! ça fait du bien!);
  • Attendez 10 minutes ou jusqu’à ce que vous commenciez à suer du visage;
  • Faites-vous plaisir et laissez couler un peu d’eau froide (ah! c’est rafraichissant!);
  • Attendez 10 minutes ou jusqu’à ce que vous commenciez à grelotter;
  • Faites couler l’eau chaude et recommencez.

Sérieusement, tentez l’expérience.

Le Dernier Assaut se joue en fin de semaine

À partir de samedi, je termine ma période de travail à temps plein au centre de recherche. J’avais hâte, là. Au départ, c’était supposé durer une semaine et c’est devenu un mois complet.

Au moins, j’aurai plus d’argent pour acheter des cadeaux de Noël.

Ceci dit, je devrai replonger dans l’écriture dès samedi. J’ai reçu les dernières corrections sur Alégracia et le Dernier Assaut, faites par Jonathan Reynolds. Je devrai les remettre le 1er décembre, si on ne veut pas retarder le processus d’édition (on veut qu’il sorte en avril, ce roman.)

Contrairement à Evelyne et Audrey, qui sont toutes excitées d’appliquer les dernières retouches sur leurs oeuvres – et d’une façon, je les comprends -, je n’éprouve… pas grand chose face à cette correction finale. J’ai fini de l’écrire depuis longtemps et j’ai déjà passé à autre chose (ex. : Caressez-moi, Le Scarabbée de Mechaeom, La Légende de Mechaeom : Reconquêtes, Toi et moi, it’s complicated.) De là mon manque d’entrain.

J’avoue que je mets beaucoup d’espoirs sur Caressez-moi. C’est très différent d’Alégracia et le fait d’y penser m’éloigne un peu des univers de fantasy.

Il en demeure que je suis très fier d’Alégracia et le Dernier Assaut. Je l’ai beaucoup travaillé; ça sera un bon roman.

Mais j’ai quand même hâte qu’il décrisse.