Hier, j’ai répété l’expérience d’aller travailler dans un café. J’ai repris une vieille habitude que j’avais développé durant la correction d’Alégracia et le Serpent d’Argent, mais que j’avais délaissé ensuite : imprimer mon livre et le raturer au stylo.
Pas de portable, donc pas d’Internet sans-fil. Merveilleux.
C’est étonnant de constater à quel point on voit des erreurs, quand le texte est couché sur papier. Un de mes anciens profs d’université, Neil Bissoondath, nous encourageait vraiment à utiliser cette méthode. Sans clavier, on ne peut pas vraiment modifier son texte « en direct ». On doit suggérer des changements, et ça nous oblige à réfléchir d’une manière différente que lorsque qu’on est assis devant son ordinateur.
Avec un stylo dans la main, j’ai davantage l’impression d’être un lecteur. Et avec cette distance, je réussis à me bitcher au maximum.
Et vous, utilisez-vous cette méthode? Ou avez-vous renié le papier pour de bon?