La semaine dernière, en allant souper au Cochon Dingue sur la rue Maguire, je me suis arrêté à la librairie Vaugeois pour acheter le recueil Cherchez la femme.

J’ai passé quelques fois devant cette boutique sans jamais y entrer. En général, j’évite de m’aventurer dans les petites librairies; j’ai souvent l’impression que les libraires jugent mes choix. Et j’ai aussi l’impression de les déranger. Certains me font de gros yeux à mon arrivée… peut-être qu’ils trouvent que je m’habille comme un va-nu-pieds.

Chez Vaugeois, c’était l’inverse.

Dès le moment où j’ai franchi le seuil, je me suis senti à l’aise. Allez savoir pourquoi. Je ne crois pas que les étagères étaient disposées autrement qu’ailleurs. Non, d’après moi, la différence venait des employés.

En me rapprochant de la caisse, Marie-Hélène Vaugeois (la propriétaire?) m’a salué et m’a offert 2 copies de la revue Le libraire (que j’ai lues cette semaine en déjeunant) ainsi qu’un recueil de nouvelles gratuit. Elle m’a aussi piqué une jasette fort agréable.

Pour la première fois ou presque, j’ai apprécié ce contact humain avec le libraire, aspect qui est si souvent vanté par ces boutiques (pour concurrencer les Archambault et Renaud-Bray de cette province, apparemment plus froids). Dans les faits, j’ai rarement eu cette impression.

Bref, en sortant de la librairie Vaugeois, je me suis dit : « Wow! Va falloir que j’en parle. » Alors, voilà : j’en parle.

Une visite à la librairie Vaugeois
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8 avis sur « Une visite à la librairie Vaugeois »

  • 8 février 2011 à 22:22
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    Ah ben, cool! :) C’est drôle : j’ai souvent eu les mêmes impressions que toi en allant chez des libraires indépendants. Je trouvais le contact humain trop présent justement. Mais là, s’il est présent et de qualité, ça vaudra le détour quand j’irai à Québec :)

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  • 9 février 2011 à 9:40
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    J’ai eu l’impression de me faire juger lorsque j’ai voulu acheter ton livre, sur la rue St-Jean au *rch*mb**lt. J’ai traversé la rue vers une librairie indépendante et l’attitude des employés (du propriétaire) était tout autre.

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  • 9 février 2011 à 9:59
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    Dans ce cas particulier, j’ai eu l’effet carrément inverse en ce qui concerne les séances de signatures. Archambault m’a déjà accueilli deux fois sur St-Jean, alors que la librairie de l’autre côté de la rue n’a jamais renvoyé mes appels ou même répondu à mes courriels. C’est peut-être de la mauvaise gestion, aussi.

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  • 14 février 2011 à 12:48
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    Ça fait plaisir! Seule chose que je trouve dommage : depuis mon déménagement en octobre dernier, la librairie n’est plus à portée de marche.

    Quand même, je me promets d’y arrêter quelques fois durant l’année!

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