Voilà, je suis de retour, après avoir passé 30 heures sur la route. Et après avoir mangé un demi-kilo de patates frites.

Je débute donc par la journée de mercredi qui s’est déroulée en plusieurs étapes : Québec, autobus, Montréal, attente, voiture, autoroute 15, loin, loin, route 117, loin, Amos, mioum, route 111, loin, La Sarre, zzz.

Répétez ce parcours pour le dimanche, mais en sens inverse.

Sinon, il me reste la période hors-voiture à raconter. Commençons par le jeudi, tiens. Je suis arrivé dans le Colisée de La Sarre à 9 heures du matin pour la journée des professionnels du livre. J’avais entendu maintes légendes et rumeurs à ce propos, entre autres le fait que les visiteurs se promenaient dans le salon en poussant un panier à épicerie. Il fallait le voir pour le croire. Libraires, bibliothécaires et professeurs marchaient dans les allées en ramassant tout sur leur passage, du roman pour enfant au roman d’horreur, tant que ça se lisait.

Les paniers n'étaient pas une légende

Des paniers!

Le Salon du livre passait une fois aux cinq ans et les gens en profitaient.

Durant un moment tranquille, j’ai ouvert ma chemise de bienvenue et j’ai parcouru les dizaines de papiers qu’on nous a laissés : mot du président, liste des restos, carte de la région… J’ai eu toute une surprise en voyant que les auteurs pouvaient recevoir des massages gratuits!

C'est chien...

Le papier des faux-espoirs

Jonathan et moi nous sommes rués vers le salon des exposants pour prendre rendez-vous, mais on s’est fait refroidir assez rapidement; les massages étaient réservés pour les auteurs « invités », i.e. les vedettes de la fin de semaine qui venaient toutes dépenses payées. Gn.

Nous avons donc continué cette journée tranquille jusqu’en soirée, où nous avons dégusté des ailes de poulet et bu une bière en bonne compagnie, dans le bar de notre hôtel.

Le vendredi, nous avons vu davantage de visiteurs, mais toujours rien d’extraordinaire. La maison d’édition offrait un spécial pour l’achat de la trilogie complète d’Alégracia, ce qui m’a permis d’enregistrer quelques ventes supplémentaires. La soirée s’est encore terminée avec des ailes de poulet mélangées avec de la bière (le mélange s’opérant dans la bouche, on s’entend).

Le samedi, par contre, c’était la cohue. Du monde, du monde, partout, partout! Pas moyen de s’asseoir pour reprendre son souffle; les lecteurs affluaient sans cesse, à mon plus grand plaisir. J’ai tout de même eu le temps de me promener à travers le salon pour discuter avec des collègues auteurs et exposants, dont Michel J. Lévesque, Jacinthe Bourgeois, Amy Lachapelle, Gino Lévesque et plusieurs autres.

La vue à partir des estrades

La vue, à partir des gradins

J’ai aussi reçu un dessin d’une jeune lectrice! Un gros merci à Kim!

Le samedi s’est terminé dans la même soupe « poulet-houblon » au même bar. Que voulez-vous? On aime la routine!

Voilà donc mon résumé hyper-condensé de mon Salon du livre de l’Abitibi. Je suis encore sous le charme de la région et je tiens à remercier les organisateurs pour leur accueil chaleureux et courtois. J’espère y retourner bientôt!

Salon du livre de l’Abitibi 2008
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2 avis sur « Salon du livre de l’Abitibi 2008 »

  • 28 mai 2008 à 5:30
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    J’aimerais beaucoup voir le dessin de cette fan …

    Pour ce qui est du massage, bien sûr, ce sont toujours les gros noms qui ont les avantages mais, ne t’en fais pas : un jour, ce sera ton tour … et une masso se vantera: « Vous savez pas quoi, j’ai fait un massage à DOMINIC BELLAVANCE aujourd’hui … oui, oui, l’auteur de la saga d’Alégracia … » et, ce jour-là, les autres massos vont lui répondre « maudite chanceuse, c’est pas à moi que ça arriverait ça … »

    Ben quoi, ça se peut !!!

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