Kali-Prakriti de Todd Lockwood

jour 01 | une chanson
jour 02 | une image
jour 03 | un livre
jour 04 | un site
jour 05 | une vidéo youtube
jour 06 | une citation
jour 07 | n’importe quoi

En guise d’image, j’ai choisi de poster un de mes dessins préférés de Todd Lockwood, un illustrateur de livres américain.

Kali-Prakriti

Il faut avouer que le niveau de détail dans cette illustration est assez impressionnant. Sur la page officielle où figure le dessin, on peut visionner quelques segments à la loupe.

J’ai choisi une œuvre de Todd Lockwood non pas parce que son travail artistique a marqué le siècle (la majorité de ses réalisations sont après tout destinées pour Wizards of the Coast et comportent des elfes ou des dragons, eurk!), mais je pense que c’est précisément ce dessinateur qui m’a convaincu d’apprendre l’illustration numérique avec une tablette graphique. J’avais alors 19 ou 20 ans. Je visitais son site Web pour la première fois et je n’en revenais pas : j’étais complètement subjugué par les couleurs dans ses œuvres. C’était vivant, ça vibrait, ça frôlait la perfection. Résultat : j’ai ressenti de la jalousie et j’ai laissé tomber la peinture à l’huile. Triste histoire.

C’est seulement quelques années plus tard que j’ai décidé de m’acheter une tablette graphique pour reprendre le temps perdu.

Sept billets en sept jours

Pour suivre le bel exemple de ma blonde sur son blogue, je vais essayer de publier sept billets en sept jours consécutifs, avec des thèmes précis. Évidemment, je vais essayer de relier tout ça à l’écriture, question de ne pas tomber hors sujet.

jour 01 | une chanson
jour 02 | une image
jour 03 | un livre
jour 04 | un site
jour 05 | une vidéo youtube
jour 06 | une citation
jour 07 | n’importe quoi

Si je me souviens bien (ah, tiens, je vais vérifier, OK, c’est bien vrai), dans toute la première édition d’Alégracia et le Serpent d’Argent qui est épuisée depuis longtemps, si on allait voir du côté de la notice biographique, je disais très explicitement que le groupe Nightwish m’inspirait pour mon écriture.

J’ai enlevé cette mention, évidemment, parce que ça fait nul, un écrivain qui prétend s’inspirer d’un groupe power metal plutôt que de Balzac. Mais il en reste que l’affirmation était vraie, et elle l’est encore aujourd’hui.

Donc, oui, il m’arrive souvent de m’arrêter pour écouter ce genre de musique en fermant les yeux, question de visualiser quelques scènes épiques. (Vous m’imaginez maintenant en train de faire une méditation avec les écouteurs sur les oreilles, mais je vous demanderais d’arrêter ça immédiatement, s’il vous plait.)

Une chanson précise de ce groupe m’a marqué, et elle s’intitule Ghost Love Score. Quand j’ai acheté le disque, je l’ai mis dans ma chaine stéréo et, une fois rendu à cette chanson, j’étais tellement ému que les larmes m’ont monté aux yeux. Carrément. J’ai vécu ce genre d’émoi musical seulement une fois dans ma vie, et c’est avec Ghost Love Score. Pour certains, c’est Damien Rice qui provoque le même effet. Tant mieux pour vous. Respectez-moi quand même.

Je mets donc une vidéo de la chanson live ci-dessous, même si le thème n’est pas nécessairement « une vidéo YouTube ». Faut bien que les curieux puissent l’écouter.

httpv://www.youtube.com/watch?v=9ZRR-MerxIA

Première Ovation en arts littéraires : deux nouvelles activités

Reçu aujourd’hui dans ma boite de courriel, pour ceux que ça pourrait intéresser :

L’Institut Canadien de Québec invite les auteurs, conteurs et artistes en arts littéraires de la relève à s’inscrire à deux activités lancées dans le cadre de Première Ovation en arts littéraires cet automne.

Classe de maître de François Bon

Les blogueurs, les auteurs de littérature multimédia ou ceux qui sont intéressés par l’impact du numérique sur la littérature trouveront dans la classe de maître de l’écrivain français François Bon, La littérature est-elle (encore) contemporaine?, une occasion de réfléchir à la mutation de la représentation et du récit à l’ère d’Internet. Cette classe de maître prendra la forme d’une série de dix ateliers d’écriture [pdf] répartis du 22 octobre 2009 au 11 mars 2010.

Cercle d’auteurs de la relève

À la demande d’auteurs de la région, L’Institut Canadien lance également un cercle d’auteurs de la relève, qui permettra aux participants de se lire et de se critiquer mutuellement afin d’obtenir un regard initial sur leur travail. La première rencontre du cercle, qui servira à jeter les bases de son fonctionnement, aura lieu le mercredi 21 octobre 2009 à 19 h, au café Chez Temporel (25, rue Couillard).

Les auteurs intéressés peuvent consulter le www.premiereovation.com pour plus d’information.

J’aurais bien participé à l’une ou l’autre de ces activités, mais avec l’école, la réécriture de Reconquêtes et les salons du livre qui s’en viennent, je pense que je vais laisser ma place à d’autres. Si vous êtes de Québec et que vous avez du temps devant vous, n’hésitez pas à vous y inscrire!

Séance de signatures à l’Imaginaire – Bilan

Bon matin tous,

Hier, j’étais à l’Imaginaire, boutique par excellence pour tous les geeks de la province (je m’inclus là-dedans) pour signer des copies d’Alégracia. La journée s’est très bien passée, j’ai eu l’occasion de jaser avec du monde que je connaissais et d’autres que j’ai eu la chance de connaitre (je vous salue, d’ailleurs, si votre aventure virtuelle vous a mené ici.)

J’ai même réussi à vendre toutes mes copies d’Alégracia et le Serpent d’Argent (la preuve). Quand ça m’arrive, des choses comme ça, je me dis toujours : « Yay! & Duh! » Car c’est plaisant d’écouler ses stocks, mais c’est plate de manquer de livres. J’ai l’impression que j’en aurais vendu au moins 3 de plus… mais bon. J’ai aucune raison pour me plaindre. J’aurais pu rien vendre et retourner chez moi bredouille (j’aime ce mot-là, « bredouille », c’est drôle et triste à la fois et ça sonne batracien.)

Bref, merci à tout le monde qui est passé! On se revoit au Salon du livre du Saguenay.

En séance de signatures ce samedi à l’Imaginaire

J’ai presque oublié de l’annoncer ici, mais…

je serai en séance de signatures à l’Imaginaire ce samedi (19 septembre), de 13h à 16h. Venez pour découvrir quel genre de livre j’écris (et quel genre je n’écris pas), parler de projets futurs ou juste pour spéculer sur le cours de la Bourse. On aura du plaisir. J’ai aussi des petits cadeaux gratuits pour ceux qui viendront à ma table. OK, ça fait « vieux monsieur qui donne des bonbons », mais je suis pas vieux, pas encore, et les gens de Québec Loisir en donnent, eux, des bonbons à leur kiosque durant les salons du livre, et ça marche.

Mais c’est même pas des bonbons que je donne, de toute façon.

Aussi, si vous êtes à la recherche de cartes pour le concours Les élus des Xayiris, ce sera l’occasion pour mettre la main sur deux d’entre elles.

Il vous faut quoi pour vous convaincre, là?

Des bonbons? Je le savais…

Fin des corrections papier

J’ai maintenant fini de passer Reconquêtes au stylo rouge. En plus de raturer des phrases, changer des expressions, suggérer des améliorations, j’ai pris la peine de noter chacun des chapitres pour me donner une bonne idée du travail nécessaire pour le rendre meilleur.

À date, mes notes ressemblent à ceci :

  • 1 étoile → 1 chapitre
  • 2 étoiles → 2 chapitres
  • 3 étoiles → 9 chapitres
  • 4 étoiles → 6 chapitres
  • 5 étoiles → Aucun chapitre
  • Moyenne : 3.11 / 5

Mon but serait ultimement d’avoir une moyenne de 5. J’ai encore du travail à faire.

J’ai remarqué une chose : j’ai évalué très sévèrement mes premiers chapitres, et la plupart des derniers avaient obtenu 4 étoiles. Ça veut dire quoi? Je vois trois possibilités :

  • Mes derniers chapitres sont réellement meilleurs que mes premiers (c’est possible, puisque j’ai commencé ma révision précédente à partir du milieu… donc j’étais tanné quand je corrigeais le début et j’y mettais moins d’efforts);
  • Peut-être que, dans ma révision au stylo, j’avais embarqué dans l’histoire à partir du milieu et je voyais moins les erreurs à la fin (une bonne chose, selon moi);
  • Mes petites étoiles ne veulent rien dire et j’ai perdu mon temps.

Prochaine étape : créer un nouveau document Word vide et tout réécrire en m’inspirant de mon tapuscrit. J’ai présentement 50 000 mots. Si je me fie aux commentaires laissés en rouge (qui spécifient, la plupart du temps, qu’il manque des détails et des descriptions), ma prochaine version devrait avoir environ 60 000 mots. On verra bien!