Caressez-moi

La première strate de mon roman est déjà presque terminée. En excluant les nouvelles, ce travail d’écriture aura été le moins chronophage de toute ma (courte) carrière. Encore trois journées à piocher sur le clavier et mon premier jet sera terminé.

Caressez-moi.

Ce n’est pas une demande, mais bien le titre du travail.

En passant, si vous êtes un hijacker de noms de domaines sur Internet, ne perdez pas votre temps; j’ai déjà réservé le mien.

Mise à jour sur tiTexte.net

J’ai passé une bonne partie de l’avant-midi à effectuer des mises à jour sur tiTexte.net. Voici ce qui a été modifié :

  • Les votes négatifs ont été remplacés par une option pour marquer les textes comme « inappropriés ». Un texte ainsi marqué sera vérifié par un administrateur pour une éventuelle suppression;
  • Tous les votes négatifs ont été retirés de la base de donnée, et les scores des membres ont été ajustés en conséquence;
  • Une interface d’administration me permet maintenant de mieux gérer les textes problématiques;
  • 10 commentaires s’affichent maintenant sous les textes (au lieu de 5);
  • Les URL insérés dans les commentaires apparaissent maintenant avec un lien.

Loi de Murphy, quand tu nous tiens

Lors de la création de tiTexte.net, je voulais permettre aux utilisateurs de voter pour les textes mis en ligne. Le principe était simple : un vote positif augmentait le score d’un texte et un vote négatif le réduisait.

Sauf que, évidemment, je me suis dit qu’un tel système ouvrait la porte à toutes sortes d’abus. Admettons qu’un membre se retrouve en 2e position au classement, il n’aurait qu’à voter négatif sur tous les textes de son rival pour grimper en première position. Et voter négatif pour tous les autres, tant qu’à y être, pour s’assurer de garder une avance confortable.

J’essayais de croire que de telles situations n’arriveraient pas, mais à en voir l’état du site depuis les derniers jours, je vois bien que j’aurais dû prendre des précautions.

Des modifications seront donc faites sur tiTexte.net. Le bouton des votes négatifs sera éventuellement remplacé par un autre où il sera inscrit « Rapporter ce texte comme inapproprié ». En choisissant cette option, le score du texte ne sera pas réduit. Si toutefois une oeuvre se fait rapporter plusieurs fois comme inapproprié, il sera supprimé par un administrateur du site.

D’ici là, tenez bon. Tous les utilisateurs qui ont subi des pertes de points à cause d’abus récupéreront entièrement ces points lors de la prochaine mise à jour. Je ne peux malheureusement pas spécifier la date où ces modifications seront appliquées, mais ce sera dans le courant du mois de juin.

Salon du livre de l’Abitibi 2008

Voilà, je suis de retour, après avoir passé 30 heures sur la route. Et après avoir mangé un demi-kilo de patates frites.

Je débute donc par la journée de mercredi qui s’est déroulée en plusieurs étapes : Québec, autobus, Montréal, attente, voiture, autoroute 15, loin, loin, route 117, loin, Amos, mioum, route 111, loin, La Sarre, zzz.

Répétez ce parcours pour le dimanche, mais en sens inverse.

Sinon, il me reste la période hors-voiture à raconter. Commençons par le jeudi, tiens. Je suis arrivé dans le Colisée de La Sarre à 9 heures du matin pour la journée des professionnels du livre. J’avais entendu maintes légendes et rumeurs à ce propos, entre autres le fait que les visiteurs se promenaient dans le salon en poussant un panier à épicerie. Il fallait le voir pour le croire. Libraires, bibliothécaires et professeurs marchaient dans les allées en ramassant tout sur leur passage, du roman pour enfant au roman d’horreur, tant que ça se lisait.

Les paniers n'étaient pas une légende

Des paniers!

Le Salon du livre passait une fois aux cinq ans et les gens en profitaient.

Durant un moment tranquille, j’ai ouvert ma chemise de bienvenue et j’ai parcouru les dizaines de papiers qu’on nous a laissés : mot du président, liste des restos, carte de la région… J’ai eu toute une surprise en voyant que les auteurs pouvaient recevoir des massages gratuits!

C'est chien...

Le papier des faux-espoirs

Jonathan et moi nous sommes rués vers le salon des exposants pour prendre rendez-vous, mais on s’est fait refroidir assez rapidement; les massages étaient réservés pour les auteurs « invités », i.e. les vedettes de la fin de semaine qui venaient toutes dépenses payées. Gn.

Nous avons donc continué cette journée tranquille jusqu’en soirée, où nous avons dégusté des ailes de poulet et bu une bière en bonne compagnie, dans le bar de notre hôtel.

Le vendredi, nous avons vu davantage de visiteurs, mais toujours rien d’extraordinaire. La maison d’édition offrait un spécial pour l’achat de la trilogie complète d’Alégracia, ce qui m’a permis d’enregistrer quelques ventes supplémentaires. La soirée s’est encore terminée avec des ailes de poulet mélangées avec de la bière (le mélange s’opérant dans la bouche, on s’entend).

Le samedi, par contre, c’était la cohue. Du monde, du monde, partout, partout! Pas moyen de s’asseoir pour reprendre son souffle; les lecteurs affluaient sans cesse, à mon plus grand plaisir. J’ai tout de même eu le temps de me promener à travers le salon pour discuter avec des collègues auteurs et exposants, dont Michel J. Lévesque, Jacinthe Bourgeois, Amy Lachapelle, Gino Lévesque et plusieurs autres.

La vue à partir des estrades

La vue, à partir des gradins

J’ai aussi reçu un dessin d’une jeune lectrice! Un gros merci à Kim!

Le samedi s’est terminé dans la même soupe « poulet-houblon » au même bar. Que voulez-vous? On aime la routine!

Voilà donc mon résumé hyper-condensé de mon Salon du livre de l’Abitibi. Je suis encore sous le charme de la région et je tiens à remercier les organisateurs pour leur accueil chaleureux et courtois. J’espère y retourner bientôt!

Un jeudi soir en Abitibi

Comme il se fait tard et que j’ai besoin d’avoir un maximum de sommeil pour survivre à demain, je risque de reporter mon compte-rendu du salon jusqu’à la toute fin de mon périple. Entre temps, je continue à prendre des photos pour vous!

D’ici à ce que mon rapport soit publié, vous pouvez suivre l’évolution de mes ventes sur mon compte Twitter. Je vous mets au défi de boire une gorgée de bière (ou de lait, à votre préférence) à chaque fois que je fais une vente. Sauf si vous êtes au bureau, bien entendu.

Soyez sages!