J’essaie toujours de trouver de nouvelles manières de faire connaître mes livres à mes (actuels et futurs) lecteurs. Ma série Le fléau de Roc-du-Cap m’offre un défi particulier, étant donné que je n’ai pas d’éditeur derrière moi pour me donner un coup de main, et que je ne dispose d’aucune copie papier pour envoyer de services de presse (oui, les services de presse numériques existent, mais ils sont rarement bien accueillis chez les critiques et journalistes; je préfère ne pas perdre mon temps de ce côté).

Donc, vu la nature un peu plus « underground » de l’oeuvre, je ne m’attends pas à avoir des critiques dans les médias de masse. Ça va plutôt se passer uniquement sur les plateformes de vente (Amazon, Kobo, iBooks et compagnie) et sur des sites comme Goodreads.

De plus, on n’atteint pas les lecteurs du monde numérique de la même manière que les lecteurs papier. Je dois changer de paradigme.

Alors, comment faire connaître cette série?

Il y a mon site. Mais surtout, il y a moi-même, dans les moments où j’ai la chance de rencontrer mes lecteurs en chair et en os.

C’est ce que j’ai fait au Salon du livre de l’Estrie, ce mois-ci. Là-bas, quand les gens me parlaient d’Alégracia, j’essayais toujours de leur apprendre qu’une nouvelle série existait dans le même univers. En général, mes lecteurs étaient ravis de savoir qu’ils pouvaient replonger dans le monde du Continent-Coloré et du Drakanitt. (C’est quelque chose qu’on me demandait depuis longtemps, en fait.)

Sauf que je n’avais rien à vendre ou à offrir « immédiatement ». Les gens devaient se souvenir d’aller consulter la page de ma série, une fois qu’ils seraient de retour à la maison. C’était un gros risque : ce genre d’info s’oublie très facilement. (Souvent, j’écrivais « dominicbellavance.com/fleau » au verso d’un de mes signets des Clowns vengeurs et je le leur donnais, mais bon, ça faisait un peu broche à foin…)

Carl Rocheleau, qui signait à côté de moi au kiosque des Six Brumes, a lui aussi conçu une série numérique. Sauf que lui, il a eu l’intelligence de se faire imprimer des signets avant le salon du livre pour promouvoir son oeuvre.

J’ai trouvé ça commode. Je lui ai demandé si je pouvais l’imiter, et il a dit : « ben ken! ». Alors, voilà, c’est fait! :) Ça m’aidera sûrement durant mes prochains évènements littéraires.

Cartons du Fléau de Roc-du-Cap

C’est plus gros que des signets traditionnels, mais au moins, le format me permet de mettre un résumé, en plus des couvertures des trois premiers tomes. Tout y est. Seulement, ces cartons m’ont coûté cher à produire (par rapport au prix dérisoire des livres), ainsi je compte les laisser uniquement aux gens qui seront vraiment intéressés par la série. Traduction : durant les journées des écoles primaires, je vais les cacher. ;)

Parlant de Carl Rocheleau, je vous informe que le prix du premier tome de sa série de science-fiction est temporairement réduit à 0,99 $ sur Amazon et sur Kobo. Profitez-en donc pour découvrir cet auteur talentueux, si ce n’est pas déjà fait. Pour ma part, je l’ai acheté sans hésiter, je sais que ça va être du bonbon.

Une nouvelle façon de promouvoir ma série numérique
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