C’était inévitable. Dans une série d’articles sur la promotion des livres et des auteurs, il fallait parler de réseaux sociaux.

Avant de vous dire que Twitter, Facebook et cie, c’est la réponse à tous vos problèmes, j’aimerais vous avertir que les réseaux sociaux sont d’abord et avant tout un danger pour votre productivité.

Jusqu’à maintenant, j’ai parlé des services de presse et des séances de signatures, qui sont des actions ponctuelles, c’est-à-dire qu’on les fait de temps en temps, et ensuite, c’est fini.

Contrairement à cela, les réseaux sociaux vont solliciter votre attention en permanence. Les choses évoluent vite sur Twitter et Facebook. Votre nombre de « fans » est mesurable et grandira au fil des jours. Vous allez vouloir vérifier le pouls de votre campagne assez souvent, même si vous avez une discipline de fer.

En somme, vous risquez d’écrire moins, et d’écrire plus distraitement.

Le logiciel Freedom, ou savoir « tirer la plogue » quand c’est nécessaire

Je me connais. J’aime Internet. J’ai étudié là-dedans.

Je connais aussi mes limites, et j’ai beaucoup de difficulté à « m’empêcher » de visiter 36 sites Web pendant que j’écris. Ceux qui ont lu Toi et moi, it’s complicated comprendront que j’ai mis un peu de moi dans le personnage principal.

L’an dernier, j’ai installé un logiciel à la fois simple et efficace, qui s’appelle Freedom. Ça marche autant sur Mac que PC.

Lorsque vous démarrez ce logiciel, vous entrez un nombre de minutes dans une boite de dialogue. Suite à cela, le programme fait planter votre connexion Internet et la rétablit plus tard, selon le temps désiré.

Vous pourrez donc planifier de courtes séances d’écriture ininterrompues, ou même un avant-midi complet, si le coeur vous en dit.

Un 10 $ bien investi.

La leçon générale des réseaux sociaux

Ce phénomène est tout récent, et la documentation sérieuse est difficile à trouver. Ce que l’on sait, c’est que les réseaux sociaux sont remplis de personnes qui se décrivent comme étant des « experts en réseaux sociaux ». Et, que le terme soit risible ou pas, ils tiennent à peu près le même discours.

On considère, en général, qu’il est mieux d’utiliser les réseaux sociaux pour connecter avec les gens que pour faire de la « promotion » en tant que telle.

Il faut faire la distinction entre ces deux choses, et c’est à ce moment que vous sortez votre gros bon sens.

Une question de dosage

Je crois fermement que si vous n’utilisez les réseaux sociaux que pour diffuser des messages promotionnels, vous allez ennuyer l’Internet au complet, et ça risque de vous couvrir de ridicule.

Bien sûr, les gens qui s’abonnent à votre contenu veulent savoir ce que vous faites en tant qu’auteur. Lorsque vous organisez une séance de signatures, n’hésitez pas à l’annoncer. Prenez garde cependant de ne pas surcharger les réseaux avec des interventions purement publicitaires et banales telles que : « Achetez [titre de mon livre]! » Personne ne souhaite voir ce genre de message, et c’est agressant.

Pour le reste, faites ce que vous voulez.

Ouain.

L’Internet regorge d’articles sur l’utilisation de Twitter et Facebook. Vous n’avez qu’à rechercher How to use Twitter sur Google pour avoir des exemples de « bonnes pratiques ».

On vous dira toujours des choses comme :

  • partagez seulement du contenu utile à votre auditoire; ou
  • ne parlez pas de vos activités banales quotidiennes.

Pour ma part, je vous avertis : je partage parfois du contenu utile et je parle souvent de mes activités banales. Et si je vous suis, c’est signe que vos activités banales m’intéressent.

C’est ma vision des réseaux sociaux : les gens en feront bien ce qu’ils en veulent.

Facebook et Twitter

Ce sont les deux réseaux sociaux dominants, à cette heure. J’exclus Google+ pour le moment, puisque ce site est encore jeune.

Si vous désirez concentrer vos efforts quelque part, c’est sur Twitter et Facebook que ça se passe.

Voici les principales différences que je vois entre ces deux réseaux :

Facebook

  • Les relations doivent être mutuelles. Pour ajouter une personne dans vos « amis », celle-ci doit vous accepter;
  • Permet de connecter avec des gens que l’on connait dans la vie, ou que l’on a déjà rencontrés;
  • Simple d’utilisation : tout se déroule dans l’interface de Facebook;
  • On y diffuse des informations plus personnelles que sur Twitter.

Twitter

  • Les relations n’ont pas besoin d’être mutuelles. Vous pouvez ajouter qui vous voulez;
  • Permet d’agrandir son réseau, les inconnus peuvent se connecter à vous sans avoir besoin de votre aval;
  • Utilisation complexe : mises à jour limitées à 140 caractères, ce qui demande une certaine maîtrise de l’écriture brève;
  • On y diffuse des informations plus professionnelles que sur Facebook.

Vous pouvez rejoindre un de ces deux réseaux, ou les deux. Mais dites-vous ceci : plus vous vous multipliez, plus cela vous demandera de temps.

Et ma promotion d’auteur, dans tout ça?

Vous faites ce que vous voulez avec les réseaux sociaux. Vous êtes le maître de votre contenu, et les gens auront la liberté de vous suivre ou pas.

Plutôt que vous prodiguer des conseils spécifiques, je vous renvoie, assez platement, à Google. Parce qu’il existe de multiples façons d’utiliser ces outils.

Vous souhaitez devenir populaire et avoir plein de « suiveux »? Cherchez How to gain followers on Twitter ou How to gain fans on Facebook et vous serez servis. Si vous cherchez des moyens d’écrire de meilleurs « tweets », cherchez How to write on Twitter. (je vous l’ai dit : l’Internet regorge « d’experts »)

Mais, comme je l’ai spécifié au départ, lisez ces articles avec un grain de sel.

Renseignez-vous, faites des essais. Vous serez alors capables de vous faire connaitre, vous et votre travail, auprès d’une masse importante d’internautes. Et, qui sait, peut-être de gagner quelques lecteurs de plus.

Utilisez bien les réseaux sociaux, mais assurez-vous d’avoir une présence « officielle » sur le Web.

Vous désirez en savoir plus?

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Les réseaux sociaux pour connecter avec son lectorat
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6 avis sur « Les réseaux sociaux pour connecter avec son lectorat »

  • 25 juillet 2011 à 16:54
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    Lol! J’aime bien le concept de Freedom! Mais personnellement ça me prendrais un logiciel qui bloque spécifiquement Hotmail et mon blogue. Sinon, j’aurais du mal à faire mes recherches de dernière minute…

    J’ai une relation d’amour-haine avec Facebook. Et j’en suis à un point où mes amis Facebook sont moins mes intimes que les lecteurs de mon blogue!!!

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  • 25 juillet 2011 à 17:41
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    Gen : pour la recherche de détail, je mets l’info entre crochets. Ex. « Il consulta sa carte et vit que l’Ouganda comptait une population de [X] ». Et à la fin de ma journée, je cherche les crochets et fais ma recherche.

    Si c’est une recherche qui influence l’histoire, c’est une autre affaire.

    Je sais qu’il existe un programme pour bloquer des sites spécifiques. Celui-là, peut-être? : http://anti-social.cc/

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  • 25 juillet 2011 à 21:23
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    @Dominic : Merci, mais il est sur Mac celui-là. J’vais devoir continuer à juste essayer la bonne vieille discipline! lol!

    Pour les recherches, j’utilise les crochets quand je peux, mais des fois c’est des bug bloquant. Surtout quand j’écris du policier. Ou alors quand c’est un cossin qui va influencer le reste de la scène. Pénible d’essayer d’écrire une scène de repas quand tu sais pas ce qu’ils mangeaient à l’époque…

    Et l’historienne en moi a tendance à se mettre dans les pattes de l’écrivaine quand y’a un élément à chercher! lol!

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  • 26 juillet 2011 à 7:05
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    Les réseaux sociaux sont, mine de rien, la grande bouffeuse de temps de notre époque! Merci pour le lien pour Freedom, ça va peut-être mettre un terme à mon usage compulsif de mon logiciel de Mahjong…

    @Gen, oulàlà, je te comprends là-dessus, je ne suis pas historienne, mais j’ai étudié en histoire et je me rappelle mon côté maniaque quand venais le temps de fignoler des détails dans mes remises de travaux. On choppe vite le virus du perfectionnisme avec ça!

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  • 27 juillet 2011 à 11:58
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    Wow… j’ignorais qu’il existait un logiciel comme Freedom. Pratique!
    Pour Facebook, j’ajouterais d’éviter de harceler les gens avec des niaiseries. Genre, inviter 12 000 fois les mêmes personnes à un événement ou à être membre d’un groupe/fan club. Si la personne n’a pas répondu les 11 999 fois précédentes, elle n’est pas intéressée et va vous flusher ben vite!

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  • Ping :Pourquoi un écrivain devrait-il faire des séances de signatures? | Dominic Bellavance

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