Mon rythme de vie a changé de manière radicale dans les dernières semaines. Cet été, j’ai travaillé à domicile, à temps plein. Sans dire que c’était relax, au moins, je contrôlais mon horaire.

Étant maintenant de retour pour la énième fois aux études, je revis le chamboulement d’horaire. La première semaine a été particulièrement coriace. En plus des cours réguliers, j’ai assisté à des cours prénatals, j’ai donné des entrevues à VOX Québec et au journal Le Soleil* (avec le stress que ça comportait) et j’ai essayé d’écrire à travers tout ça. Un peu.

L’adaptation a été difficile, mais elle s’est faite progressivement. Déjà, j’appréhende mieux la semaine qui s’en vient, mais si j’ai mon premier examen « officiel » mercredi, qui porte sur la lettre administrative.

J’adore malgré tout mes cours en rédaction professionnelle. C’est vraiment intéressant! J’apprends des règles de grammaire que j’appliquais inconsciemment, sans trop savoir pourquoi. Par exemple, saviez-vous qu’on écrit « de la confiture de fraises » et « du sirop de fraise », seulement parce que dans la confiture, on peut encore voir (en partie) l’état original du fruit? Eh bien, voilà. On explore la langue de cette manière.

Je me sens un peu comme un travailleur de construction qui s’informe sur la structure atomique des clous qu’il utilise depuis des années.

Côté écriture, j’ai (heureusement) eu le temps de finir le premier jet d’un manuscrit cet été. J’y replonge parfois, entre deux devoirs, sauf que mon immersion ne dure jamais plus d’une heure. C’est pourquoi j’ai modifié l’en-tête de ce blogue pour y écrire : « Écrivain, quand ça adonne ». Parce que, mon horaire d’écriture, c’est rendu ça.

Avec cette histoire, je fais un retour en force dans la fantasy, mais de la fantasy un peu bizarre. J’ai hâte d’avoir l’avis de mes premiers lecteurs.

Sur ce, je retourne à mes devoirs.

* Pour les intéressés, l’article du journal Le Soleil qui a paru ce dimanche est disponible en ligne.

P.-S.  : Frédéric Raymond vient de me faire remarquer sur Facebook que les deux premières cases de la BD du jour de xkcd a un certain rapport avec Roman-réalité, pour ceux qui l’ont lu. Hé hé.

La différence fondamentale entre le sirop et la confiture de fraises
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11 avis sur « La différence fondamentale entre le sirop et la confiture de fraises »

  • 26 septembre 2011 à 10:38
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    LOL! J’adore la nouvelle entête de ton blogue!

    J’ignorais totalement cette règle de grammaire. J’aurais écrit ça de la bonne manière inconsciemment, mais de savoir le pourquoi… C’est hot! ;)

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  • 26 septembre 2011 à 10:54
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    En fait, le programme de rédaction professionnelle est essentiellement ça : expliquer les règles et donner des noms pour les procédés d’écriture qu’on employait déjà. Ça donne une nouvelle perspective sur nos textes.

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  • 26 septembre 2011 à 11:35
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    Ouf! C’est le genre de règle de grammaire qui me tape sur les nerfs! lol! Par contre, comme Isabelle, je l’aurais écrit de la bonne façon… Bon, faut dire que de la rédaction professionnelle, c’est une bonne partie de ma job!

    L’entrevue dans Le Soleil est particulière… On dirait que la journaliste est pas arrivée à décider si elle avait aimé ou pas sa lecture. Entk, à défaut d’autre chose, tu as réussi à la mélanger! ;)

    XKCD… au secours! un autre geek! ;)

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  • 26 septembre 2011 à 11:37
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    Aussi, quand elle m’interviewait, j’avais de la difficulté à savoir si elle avait aimé ça ou non. C’était particulier.

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  • Ping :lacapitaleblogue.com | La différence fondamentale entre le sirop et la confiture de fraises | DominicBellavance.com

  • 26 septembre 2011 à 13:14
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    C’est vrai qu’à la lecture de l’article, c’est ambigu … mais comme on dit: « Parlez-en bien, parlez-en mal mais … PARLEZ-EN! » et, en définitive, l’objectif est atteint …

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  • 26 septembre 2011 à 15:18
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    T’as de la visibilité en tout cas, c’est hot! :) Sur mon cyberpresse de ce midi, t’étais la vedette de la section « Livres » ! :)

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  • 26 septembre 2011 à 15:19
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    Je trouve intéressant la coïncidence: j’ai lu Toi et moi: it’s complicated il y a 1 an, en sortant de mon bac en langue française et rédaction professionnelle, et je viens de voir que tu étudis dans mon programme. Super :D D’ailleurs tu me l’as autographié par l’entremise d’une amie commune, elle a étudié en graphisme et on a travaillé ensemble chez Interscript.

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  • 26 septembre 2011 à 21:07
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    Quand est-ce qu’on fait ça un vrai roman-réalité? J’aimerais bien me prêter à cette expérience disons…unique.
    Ah oui, en parlant de règles de grammaire, il n’aurait pas été fautif (si je me rappelle bien) d’écrire « cours prénataux ».
    Et, effectivement la journaliste semble flotter entre deux eaux sans vouloir trop se tremper, si je peux dire ça comme ça.
    À jeudi!

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  • 26 septembre 2011 à 21:57
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    J’suis comme CJ, j’embarquerais dans un vrai-roman réalité! (après tout, j’ai déjà survécu à l’atelier long d’Élisabeth… ;)

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  • 27 septembre 2011 à 9:34
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    Gen : Oui, c’est de la très bonne visibilité! Justement, un de mes profs a découvert en fin de semaine que j’étais auteur puisqu’il avait reconnu mon nom dans l’article.

    Anne-Marie : Drôle de coïncidence! En tout cas, je suis vraiment satisfait du programme jusqu’à maintenant.

    CJ : Je garde toujours la possibilité de le faire pour de vrai. Sait-on jamais…

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