S’équiper pour écrire — un ordinateur portable pour faire du roman

Ces temps-ci, je magasine les ordinateurs portables en vue d’en acheter un avant 2010. Je l’utiliserai principalement pour écrire dans les cafés, à l’hôtel durant mes déplacements et aussi pour prendre des cours à l’université. Je suis définitivement trop lent quand je prends des notes à la main.

Voici mes besoins particuliers :

  • Légèreté. Il m’arrive souvent de trimballer mon ordinateur ici et là, à Québec ou ailleurs, durant les évènements littéraires. Puisque je n’ai pas de voiture pour le moment, si je me rends à un café, donc, je dois le transporter pendant une demi-heure ou plus. Je préfère ne pas me disloquer l’épaule;
  • Petit. Je veux être capable de mettre autre chose sur ma table que mon ordinateur, quand je suis à l’école. D’ailleurs, si je renverse mon café, je veux réduire la probabilité que le liquide atterrisse sur le clavier;
  • Longue autonomie (batterie). Le système doit durer le temps d’un cours sans être branché, donc 3 heures au minimum. D’ailleurs, dans plusieurs cafés que j’aime (dont le Temps perdu), je n’ai pas toujours accès à une prise de courant. Je ne veux pas interrompre ma séance d’écriture à cause d’une batterie faible;
  • Capable de faire rouler Word. Ça va de soi;
  • Capable de faire rouler Antidote HD. Le logiciel demande quand même 1 Go de mémoire;
  • Pas cher. Car je suis un écrivain.

Certains me diront : « Mais tu as déjà un ordinateur portable, sale trou-du-cul-avide-de-consommation? » OK. J’en ai un. Sauf celui-là est lourd, gros, incroyablement lent et ne dure que deux heures avec une batterie pleine. Seul point fort : il est capable de faire rouler Word

Après une semaine de recherche sur divers site, voici le modèle qui semble le mieux convenir à mes besoins :

Dell Inspiron Mini 10v

Le petit ordinateur semble bien sympathique, avec un écran de 10,1 pouces et qui, selon les spécifications techniques sur le site de Dell, aurait un clavier dont la taille serait de 92 % de celle d’un portable conventionnel. C’est tout de même pas mal.

Équipé comme je le veux, le système vaudrait 379 $ + taxes (expédition incluse).

Le seul bémol serait pour la batterie. De base, le système est équipé avec une pile qui ne dure que trois heures. Je préfère en ajouter une plus grosse à 6 cellules qui dure deux fois plus longtemps. Sauf qu’on le sait : la batterie est la composante la plus lourde sur un ordinateur, ce qui vient contredire mon besoin de légèreté. D’ailleurs, en choisissant cette option, le design change un tantinet, comme sur l’image ci-dessous :

La « patte » supplémentaire, c’est l’extension de la batterie, qui ne serait normalement pas là. Du fait, selon plusieurs commentaires que j’ai récoltés durant mes recherches, il semblerait que le portable ne rentre pas dans les sacs conçus pour les ordinateurs de 10 pouces. Je vais probablement en magasiner un ici même, à Québec, après que j’aie reçu le système en question.

Je préfère nettement avoir une meilleure autonomie.

Avec Windows 7 Starter Edition (OS de base, mais relativement léger) et 1 Go de mémoire, tous les logiciels que j’utilise devraient marcher normalement. Je croise mes doigts.

Je vais probablement attendre le Boxing Day ou autre journée de rabais exceptionnel pour le commander, en espérant voir le prix descendre sous les 340 $ ou simplement qu’on m’offre davantage d’options pour 379 $. Après tout, je n’en ai pas besoin immédiatement.

Je vous en reparlerai quand je l’aurai entre les mains.

Retour sur Montréal… en retard

Il est déjà un peu tard pour parler de ma deuxième expérience à Montréal, mais mieux vaut tard que jamais.

D’abord, je dois dire que l’évènement a été complètement différent pour moi, en comparaison à l’année dernière. Plusieurs raisons m’ont fait changer d’avis :

  • Nous étions au kiosque de Benjamin. Pas besoin de s’occuper du kiosque et des paiements, et on acceptait les cartes de crédit pour se conformer aux exigences du XXIe siècle. D’ailleurs, comme nous étions positionnés droit devant l’entrée du salon, personne ne pouvait nous manquer;
  • Je n’avais que 4 heures de séance de signature par jour. Passez 12 heures ou plus derrière le même comptoir, surtout à Montréal, ça gruge la patience. Ça paraissait. J’avais très bonne mine malgré le manque de sommeil;
  • C’était le party samedi avec la gang de Boréal / Brins d’éternité. Autant durant le salon (des gens de qualité sont venus jaser à notre kiosque) qu’après, avec une soirée fort agréable pour lancer le dernier numéro de la revue Brins d’éternité;
  • J’ai vendu quand même beaucoup de livres en tenant compte que je n’étais pas assis longtemps à ma table, sur les 6 jours que durait le salon;
  • J’ai rencontré plein de gens intéressants, mais je vous parlerai plus tard de ces rencontres.

Je reviens donc sur tout ce que j’ai dit il y a trois semaines. L’emplacement y était pour beaucoup, mais… j’ignore pourquoi, mais j’étais vraiment plus motivé cette année.

Merci à tous ceux qui sont venus, autant les lecteurs que les auteurs!

Avec tout ça, je peux me remettre à mes dissertations.

(yé) ← (sarcasme)

Quelques erreurs à éviter dans un texte

Vous avez aimé le texte Comment ne pas écrire des histoires de Yves Meynard? Je suis tombé aujourd’hui sur un article de Joe Konrath qui s’intitule How Not To Write A Story.

Admirez la similitude.

C’est un texte drôle et direct, quoiqu’un peu trop bref à mon gout. Voici un extrait :

DO NOT START A STORY WITH WEATHER
Yes, you can work weather into the scene. But I don’t care that it was sixty-five degrees on a spring morning, and if you make that your first sentence you’re going to remain unpublished.

DO NOT START A STORY WITH CHARACTER DESCRIPTION
Your protag may be named Bob McTestes, and he was born in Sunnydale, Ohio in 1967, but you need to work that into the body of the story and not make it the first sentence. Better yet, don’t work it in anywhere.

Évidemment, comme tous les articles du genre, ce sont des recommandations et non des obligations. Un texte peut très bien commencer par une phrase qui parle de température (ahem!) ou un prologue (tousse! tousse!) et être publié quand même. Dans tous les cas, il suffit d’utiliser son gros bon sens.

Mise à jour sur mes projets

En lisant un billet de Mathieu Fortin, j’ai réalisé que j’aimais beaucoup lire les mises à jour des auteurs sous forme de liste. J’imite donc scrupuleusement :

  • J’ai remis cette semaine la version finale de Sintara et le Scarabée de Mechæom aux Six Brumes. Ce court roman devrait sortir durant le mois de février, bien que ce ne soit pas encore coulé dans le béton. Ne prenez donc pas vos congés pour lire le livre, attendez un peu;
  • Je suis toujours en train de réécrire Reconquêtes sur un document blanc, en me basant sur mon tapuscrit raturé. J’en suis à la page 50 sur 222. C’est long;
  • Il reste très peu de copies d’Alégracia sur le marché. S’il vous manque un tome, allez en librairie et sautez dessus. Ou commandez-moi en une copie sur ma boutique (note : il me reste seulement 2 copies du tome 1… premier arrivé, premier servi [d’ailleurs, après les avoir vendus, les spéciaux s’en iront {clin d’œil, clin d’œil}]);
  • Je sors toujours un autre bouquin dans le mois de mars, mais je n’ai pas le droit de dire c’est quoi;
  • Contrairement à l’habitude, mes deux prochains lancements se feront à Québec (la ville, car, la province, on s’en doute bien.) Je magasine présentement les bars et cafés pour voir les possibilités. Si vous êtes un bar ou un café, contactez-moi;
  • J’ai décidé que j’allais éventuellement réécrire Mes pieds dans tes lettres (ou Caressez-moi, pour les vieux fans.) Pour l’instant, dans ma liste de priorités, si on tourne la liste à l’envers, c’est ma priorité numéro 1.

Sur ce, bonne nuit et bonne semaine. On se revoit samedi et dimanche à Montréal!

Combattre le burnout avec une pomme…

… car je n’ai plus de café.

Désolé pour le silence radio des derniers jours (autant sur Facebook que sur Twitter qu’ici même.)

Ces temps-ci, je lis des livres obligatoires, je compose des dissertations et j’applique les dernières corrections à Sintara et le Scarabée de Mechæom, tout en essayant de rester à jour dans mes courriels.

Bref, j’essaie de survivre jusqu’au Salon du livre de Montréal. Après quoi, j’aurai moins de responsabilités scolaires et ma vie recommencera comme avant.

Ça fait quand même trois semaines que je n’ai pas touché à Reconquêtes. Le gros tas de papier s’ennuie de son papa.

Réflexions sur Montréal

Je ne sais pas quoi penser du Salon du livre de Montréal. Vraiment.

L’an passé, je m’étais fait de grandes attentes et j’ai eu tout un choc, pour les raisons suivantes :

  1. il y avait eu beaucoup moins de visiteurs que les années précédentes; et
  2. nous étions très mal placés.

Beaucoup de dépenses, peu de revenus.

J’ai d’ailleurs eu zéro plaisir lorsque venait le temps de manger. L’espace de restauration était littéralement comble, et il fallait patienter une demi-heure pour se faire servir. J’ai détesté l’expérience de A à Z, je crois.

Et moi qui pensais y vendre des centaines d’exemplaires…

Donc, cette année : aucune attente. Ça ne peut pas être pire que la dernière fois.

S’il y a tant d’engouement pour ce salon, c’est pour quelles raisons, au juste? N’y a-t-il pas seulement les vedettes qui réussissent à vendre leurs bouquins? En région, les gens prennent la peine de visiter tous les kiosques, de parler avec les exposants, sont prêts à faire des découvertes. Ça ne semble pas être le cas dans la métropole. Je me trompe?

J’interpelle donc les auteurs parmi vous : à quoi ressemble votre expérience au Salon du livre de Montréal? Attendez-vous impatiemment la venue de cet évènement toute l’année? En êtes-vous satisfaits?