Lancement ce soir, salon du livre ensuite

Je fais mes derniers préparatifs pour le lancement de Toi et moi, it’s complicated en espérant que la température n’empêchera pas les gens de venir. Météomédia n’annonce plus de pluie verglaçante, comme c’était le cas hier. On croise nos doigts.

Je partirai ensuite vers le Salon du livre de Trois-Rivières pour vous présenter mes nouveautés. Voici mes horaires :

Toi et moi, it’s complicated chez Dimedia (kiosque 4b-5) :

  • Vendredi : 13h à 14h / 16h à 17h
  • Samedi : 14h à 15h / 17h à 18h
  • Dimanche : 10h à 11h / 14h à 15h

Sintara et le Scarabée de Mechaeom chez Prologue (kiosque 60) :

  • Vendredi : 14h à 15h30
  • Samedi : 19h à 21h
  • Dimanche : 16h à 17h

Au plaisir de vous (re)voir!

Toi et moi, it’s complicated à Radio-Canada et sur CotéBlogue.ca

Mathieu Fortin a publié aujourd’hui une critique très positive de Toi et moi, it’s complicated sur CôtéBlogue.ca.

Aussi, des extraits de la bande-annonce de Toi et moi, it’s complicated ont été présentés hier dans un reportage à Radio-Canada sur les bandes-annonce de livres. Dommage qu’on n’y voit pas le titre du livre… ça n’aurait pas nui aux ventes.

Ce mercredi : lancement de Toi et moi, it’s complicated

Je vous glisse un court message pour vous rappeler que ce mercredi 24 mars, je lancerai mon roman Toi et moi, it’s complicated à Québec, au Chantauteuil, dès 17 heures.

Du plaisir et des signatures sont à l’horaire.

Si vous prévoyez être des nôtres, n’hésitez pas à vous manifester sur l’évènement Facebook (c’est concept).

Au plaisir de vous y voir!

Lancement de Toi et moi, it's complicated

Est-ce mieux d’acheter un livre directement de son auteur?

La grande question philosophique. Souvent, les gens me disent : « Je voudrais acheter ton livre, mais tu dois préférer que je l’achète de toi directement, n’est-ce pas? »

Je ne sais pas trop quoi répondre.

Acheter un livre en librairie ou de l’auteur, les deux ont des avantages, les deux ont des inconvénients. Voici le fruit de ma réflexion là-dessus :

Acheter de l’auteur

  • Si la transaction s’effectue en personne, un montant plus grand revient à l’auteur. En général, le revenu brut qu’un auteur fera en vendant lui-même son livre sera 4 fois plus élevé qu’en le vendant en librairie;
  • Si la transaction s’effectue par Internet (et donc en utilisant les services de Postes Canada), le revenu de l’auteur est réduit. Au Canada, les frais pour expédier des petits colis sont très élevés, surtout quand le destinataire se trouve en région. Expédier un seul livre peut coûter jusqu’à 9,50 $. Évidemment, cet inconvénient disparait si une commande contient plus d’un livre ou si l’auteur fait payer des frais d’expédition;
  • Peu importe si la transaction s’est effectuée en personne ou sur Internet, l’auteur reçoit l’argent immédiatement. Il peut donc réinvestir ou jouir de cet argent plus rapidement;
  • Cela permet d’avoir un meilleur contact avec le lectorat;
  • L’auteur peut liquider ses stocks s’il a acheté trop de livres au moment de sa sortie;
  • Vendre un livre « en direct » est très motivant.

Acheter en librairie

  • La part qui revient à l’auteur est moindre. En général, ce dernier reçoit une redevance qui équivaut à 10 % du prix de détail du livre;
  • L’auteur reçoit ses redevances longtemps, très longtemps après que le livre ait été vendu. En général, pour un titre, un auteur reçoit seulement un chèque par année, à une date fixée par l’éditeur;
  • Quand un libraire vend un livre, il est plus enclin à en recommander des copies. Acheter en librairie assure une meilleure présence du bouquin sur les tablettes (et prolonge du même coup sa durée de vie);
  • Cela permet au titre de se retrouver dans les « Top 10 » des meilleurs vendeurs, chose qui serait impossible si le livre était uniquement vendu en personne;
  • Réduit le nombre de copies qui seront retournées au distributeur (les copies qui voyagent beaucoup ont tendance à s’abimer).

Je pense qu’au bout du compte, les deux finissent par s’équivaloir.