Salon du livre d’Edmundston – Jour 1

Une première journée vient de se terminer pour nous, en tant qu’auteurs et non en tant que voyageurs.

Je me suis levé tard. Très tard. Genre, 7h30. MALADE!

Comme on peut savourer un déjeuner continental à l’hôtel, je me suis bourré la face. J’étais déçu de ne pas trouver de bacon dans le buffet, alors j’ai pris du jambon, des oeufs brouillés (j’ignore comment ils font pour que la couleur jaune des oeufs soit SI uniforme… ils doivent être des champions du brassage) et une pelletée de beans. Peu après m’être assis, ils sont venus apporter un demi-kilo de bacon dans les plats réchauffés. Mais je n’avais plus faim. Eh! Les artères souffriront une autre fois.

Après, j’ai marché comme un champion jusqu’à l’école secondaire où se situait le salon. Au fond, les décors se ressemblent un peu d’un endroit à l’autre.

Le Salon du livre d'Edmundston en période de pauseLes tables des Six Brumes

Je n’ai pas vendu grand-chose, mais j’ai tout de même une victoire d’orgueil. J’ai été interviewé par Radio-Canada et le caméraman, accroché par le résumé de Toi et moi, it’s complicated, m’a acheté mon livre. À midi, j’ai été interviewé par la radio locale, et l’animatrice en voulait aussi une copie. Faut croire que mon pitch de vente est bon.

À 4h30, c’est le cocktail d’accueil. J’ai eu l’occasion de rencontrer quelques auteurs auxquels je n’avais jamais vraiment réussi à parler, faute de temps. On a eu droit à un petit spectacle d’humour du duo Anti-blues et , ma foi, c’était tordant.

Jonathan Reynolds et moi, avec nos verres videsGuillaume Houle et Pierre Labrie

Ce qui m’impressionne ici, au Nouveau-Brunswick, c’est de voir à quel point le combat pour la survie de la langue française est d’actualité. C’est comme si nous, au Québec, on avait gagné notre guerre depuis longtemps. Les Néo-Brunswickois sont sur les premières lignes, ils sont mélangés avec les Anglais au quotidien. Ici, tous les panneaux sont bilingues, et les gens s’expriment souvent en passant d’une langue à l’autre sans trop s’en rendre compte (du moins, c’est l’impression que ça me donne). La tenue du Salon du livre d’Edmundston est un évènement primordial pour les Acadiens. C’est une belle victoire pour la langue française qui dure depuis 25 ans ici.

Je blogue tôt, car notre soirée risque de ressembler à celle d’hier: spa, spa et… rien d’autre. Faut bien relaxer; j’ai 4 conférences à donner demain.

Bonne soirée!
L'hôtel vu sous le viaduc

Salon du livre d’Edmundston – Jour 0 (suite)

Bon. Après avoir réussi à dégager ma carte SD de mon portable (elle était restée prise), j’ai réussi à mettre quelques photos du périple en ligne.

Nous commençons donc dans le quartier Saint-Roch de la Ville de Québec, où Guillaume et moi sommes allés chercher Jonathan. Mes éditeurs ont apporté une collection impressionnante de black metal, ça me rappelait de bons vieux souvenirs, quand nous étions montés en Abitibi il y a deux ans. J’ai particulièrement capoté sur le groupe Man-o-War, avec leur vocabulaire réduit, à la manière des barbares. J’improvise une citation :

We’ll fight, we’ll kill! We’ll eat steel in the magic wind!

Bon, c’t’assez.

On va chercher Reynolds

Après quelques heures de route, on s’est arrêtés à une station-service à Rivière-du-Loup pour faire le plein de gaz et de cochonneries. J’ai affectionné particulièrement la bouffe orange (Doritos + Orange Crush). Jonathan aussi.

Les vitamines de JonathanMon traditionnel sac de chips

En route vers le Nouveau-Brunswick, je n’ai évidemment pas pu m’empêcher d’arrêter devant le panneau qui annonce Saint-Louis-du-Ha! Ha!. Non, mais, ça se peut pas un nom de village aussi cool.

Être dépressif à Saint-Louis-du-Ha! Ha!, c'est impossible

Suite à quoi nous nous sommes perdus à Edmundston. La ville est aussi grosse que Saint-Georges-de-Beauce et, en longeant le chemin du Pouvoir (sans blague), nous sommes tombés sur un établissement qui s’appelait : « Chez Wilma ». Est-ce un bar? Est-ce un restaurant? Aucune idée. Ce qu’on sait, c’est qu’un pick-up est stationné en face, et ce pick-up arbore les logos d’un constructeur de tombeaux pour chats. Sans blague aussi.

On n’a pas eu le choix d’arrêter pour prendre une bière.

Chez Wilma
La serveuse, qui ne voulait absolument pas qu’on la prenne en photo, nous a suggéré d’aller manger au Costigan. Ça sentait un peu la sueur, mais là-bas, on mange pour une armée. Une chance qu’ils fournissent les doggy bags.

Trop de bouffe

Ensuite, arrivée à l’hôtel. J’ai profité un peu du spa avant d’aller me coucher. La grosse vie sale.

L’aventure se poursuit demain.

Salon du livre d’Edmundston — Jour 0

Croulant sous les travaux d’université et les examens à préparer, trois choix s’offrent à moi pour occuper mon temps :

  1. rédiger mes dissertations longues;
  2. étudier mes examens; ou
  3. partir pour le Salon du livre d’Edmundston.

Je pense que vous me connaissez assez pour savoir que les options 1 et 2 sont pour les vrais étudiants.

Je partirai donc aujourd’hui pour les maritimes, en vue de participer au Salon du livre d’Edmundston, qui se tiendra du 15 au 18 avril 2010.

Comme mon horaire est assez complexe (et je doute que les habitants du Nouveau-Brunswick visitent mon blogue à l’heure qu’il est), je vais résumer mes journées plutôt que d’énumérer mes heures de dédicaces :

  • Mercredi : Arriver à l’hôtel après 3 h 30 de route en compagnie de Guillaume et Jonathan. Une fois là-bas, ne rien foutre (possibilité de se bourrer d’ailes de poulet, mais ce serait prématuré).
  • Jeudi : Entrevue radio sur les lieux du salon. Ensuite, j’ai deux séances de dédicaces pour Sintara et le Scarabée de Mechaeom. Participation au vin d’honneur le soir.
  • Vendredi : Journée de rencontres dans les écoles. En avant-midi, je serai à l’École Mgr Matthieu Mazerolle et puis je déménagerai à l’École Desbiens. Fait cocasse : la première institution est au N.-B. tandis que la deuxième est au Québec. Je dois donc prendre en compte le décalage horaire pour mon agenda. Après le coucher du soleil : soirée « Mots, musique et martinis » au Palais des congrès, avec la participation de quelques auteurs que je connais.
  • Samedi : Entrevue devant public avec Michel Vézina. Ensuite, je signe des livres.
  • Dimanche : Signatures, puis on rentre chez nous.

J’apporte des devoirs dans ma valise. Quand je me demande si je vais avoir le temps de mettre les yeux sur mes papiers, je me réponds : LOL.

Comme j’aime beaucoup raconter mes expériences de salon dans une région inexplorée, je vais essayer de bloguer quotidiennement sur mes expériences, avec photos à l’appui. À suivre…

Mon horaire au Salon du livre de Québec

Voici mes heures de présence au Salon du livre de Québec, qui aura lieu cette semaine au centre des congrès de Québec :

Activités : Pour la première fois, je suis inscrit à une activité dans la programmation. Je participerai à une rencontre d’auteurs avec Martin Larocque et Bernard Gilbert le jeudi à 14h sur la scène média. On va surement parler de Toi et moi, it’s complicated. Venez en grand nombre!

Pour Toi et moi, it’s complicated au kiosque 207 :

  • Mercredi : 19 à 20h
  • Jeudi : 15 à 16h
  • Vendredi : 17 à 18h
  • Samedi : 12 à 13h et 18 à 19h
  • Dimanche : 17 à 18h (note : petite confusion ici… le site indique 13 à 14h, mais on m’a confirmé par courriel que ce serait de 17 à 18h. Dans les deux cas, je vais me tenir près du kiosque.)

Pour Sintara et le Scarabée de Mechaeom au kiosque 91 :

  • Mercredi : 9 à 12h, 13 à 15h et 20 à 21h
  • Jeudi : 9 à 12h et de 19 à 21h
  • Vendredi : 9 à 11h30 et de 14h30 à 16h30
  • Samedi : 9 à 10h et de 17 à 18h
  • Dimanche : 9 à 10h et de 16 à 17h

Trois nouvelles critiques pour Toi et moi, it’s complicated

Trois nouvelles critiques sont parues récemment : deux sur le Web et une dans le Journal de Beauce-Nord.

D’abord, Isabelle Simard, une lectrice que j’ai eu la chance de rencontrer à Trois-Rivières, prononce son verdict sur CôtéBlogue.ca :

Les mots simples et efficaces. L’écriture, un peu à la manière d’un clavardage sur Internet, nous garde en haleine du début à la fin. […] Et l’intrigue? Joliment ficelée. Même la plus tordue des « gossip girl » n’aurait pu entortiller une histoire du genre.

Frédéric Raymond, qui est venu faire un tour au lancement, en parle également sur son blogue :

Le court roman, publié chez Coup de tête, est une lecture aussi addictive que le réseau social qui est sa toile de fond. Vraiment un plaisir à lire. Le style de Bellavance est enjoué et dynamique, ce qui va à merveille avec le désir d’instantanéité que vivent les personnages du roman.

Enfin, Pierre-Luc Lafrance, rédacteur au Journal de Beauce-Nord, raconte son expérience au lancement du livre et glisse un mot sur le roman :

On connaissait le Dominic Bellavance dans le mode héroïque et chevaleresque, on le redécouvre dans un ton moderne, mordant et humoristique. Un humour souvent vitriolique, mais on rit à plusieurs occasions. Dans ce livre, il dépeint l’omniprésence de la vie virtuelle et tente de voir certaines conséquences de cette surexposition de nos vies, alors que l’information est accessible à tous.

On peut lire l’article complet à la page 12 sur la version numérique du journal.

Je resterai à l’affût pour les critiques à venir…