Réouverture de ma boutique

boutique.jpgAprès l’avoir fermée pour en peaufiner la structure, c’est maintenant officiel : je réouvre ma boutique en ligne. Vous pourrez y acheter mes livres, des imprimés ainsi que certains titres publiés par les Six Brumes.

Mon objectif à court terme serait d’y ajouter une section pour les fanzines. Ce serait intéressant, non? Je vais demander à des éditeurs (entre autres Brins d’Éternité, Nocturne et Clair/Obscur) s’ils seraient intéressés à y placer des numéros en consigne. Je vous en reparle bientôt!

Décaféiné

Cela fait maintenant une semaine que je vis sans caféine. J’ai souffert de maux de tête durant les deux premiers jours, mais je les ai cassés avec des Tylenol. L’épreuve la plus difficile : le Salon du livre du Saguenay. J’y aurais bien combattu la fatigue avec une tasse bien chaude.

Le plus surprenant est que, ce matin, je ne ressens même pas l’envie d’aller me couler un café. Serait-ce un premier signe de victoire?

Il reste que je n’ai pas encore essayé d’écrire « à jeûn ». Les habitudes sont parfois difficiles à briser…

Je subirai le test ce jeudi.

Dernière journée

Salon du livre du SaguenayJ’ai tenu à attendre dimanche matin pour rédiger ce billet. Je voulais avoir les idées claires. Quand j’écris en étant fatigué, j’oublie des détails importants et, même, d’horribles fautes se glissent dans mes textes. Je tiens d’ailleurs à m’excuser auprès de la Langue française pour les jours précédents.

Revenons à nos moutons. Samedi, nous nous sommes réveillées à cinq plutôt qu’à trois, puisque Marki et Marie-Ève nous avaient rejoint la veille. L’espace a été redistribué en conséquence. Résultat : on m’a forcé à dormir avec mon pire ennemi! En plus, avant le coucher, quelqu’un avait augmenté le chauffage de « 1 » ver le niveau « 2 »! J’ignorais qu’il pouvait y avoir une différence de 30 degrés Celsius entre deux grades. Pfiou! Nous étions trempés au réveil. (j’aime chialer)

Comme à l’habitude, nous avons englouti notre déjeuner ensemble puis nous nous sommes précipités au Salon du livre. J’ignore pourquoi. Nous savions pertinemment que l’accès aux kiosques ouvrait à 9h30 et nous sommes arrivés sur les lieux à 8h30. Il nous a donc fallu tuer le temps à grands coups de « douze ».

Une heure avant l'ouverture

La journée a commencé en force. J’ai découvert que les Saguenéens se levaient très tôt pour rencontrer leurs écrivains (quand même… 10h le samedi). Mais tant mieux! J’ai vendu assez de livres pour prendre une avance considérable sur mon rival, et j’ai pu diner avec l’esprit tranquille. ;)

Entre temps, Guillaume et Jonathan sont allés rejoindre Jean Pettigrew et François-Bernier Tremblay (je me trompe?) pour une table ronde à propos de la Revue Clair/Obscur, d’Alibis et de la maison d’édition des Six Brumes.

Table ronde

Puis, un évènement bien spécial s’est produit. Jean Pettigrew s’est glissé à l’intérieur de notre kiosque pour discuter avec les propriétaires des Six Brumes. Leur conversation a duré plus d’une heure et demi! Complotaient-ils contre l’humanité? Étant trop dévoué à mon public, je n’ai pu entendre les détails de cet échange.

Durant l’après-midi, j’ai eu d’agréables surprises. Quatre personnes m’ont appris qu’elles avaient déjà lu le premier tome d’Alégracia à leur bibliothèque. Selon leurs commentaires, elles avaient adoré leur lecture et elles sont repartis avec le tome 2. Ça m’a fait du bien d’apprendre que je j’étais un peu connu dans la région.

À quatre heure, l’affluence commençait à baisser. En bon combattant, j’ai décidé de laisser une chance à M. Reynolds en levant les voiles. Ainsi, je lui laissait la soirée pour me ratrapper. ;)

Après avoir salué les membres des Six Brumes, je me suis dirigé vers ma charmante voiture pour entamer un long voyage de 3h.

Jusqu'où irions-nous pour se faire connaitre?

Voilà ce qui complète le récit de mon épopée au Saguenay. Mais l’aventure automnale ne se termine pas là! Ne manquez pas le prochain rapport concernant le lancement d’Alégracia et les Xayiris vol. II, qui aura lieu le 7 octobre prochain, ainsi que le prochain Salon du livre de l’Estrie. Ce n’est que partie remise!

Un vendredi bien garni

Salon du livre du SaguenayAujourd’hui, mon portable a fait une trève de « plantage » et je pourrai donc prendre mon temps pour vous raconter ma journée mouvementée. Ouf!

Tout à commencé avec un réveil assez pénible. Certes, la voix de Mr. wake-up call était suave, mais j’aurais dormi AU MOINS trois heures de plus. Sinon quatre. Je vais reprendre tout ce sommeil perdu bientôt. Promesse à moi-même!

Et ensuite, la machine grille-pain nous a fait quelques farces en décidant de ne pas fonctionner. Il nous a donc fallu trois essais pour obtenir des croissants… chaudailles.

Le déjeuner continental du Richelieu

Au moins, la température extérieur annonçait une journée mouvementée. Et elle l’a été, je peux vous le promettre!

De la pluie le matin

Tout d’abord, une vague d’écoliers du secondaires ont envahi les couloirs. Une petite pause par la suite puis, dès le début d’après-midi, le kiosque n’a pratiquement pas dérougi de la journée. D’ailleurs, Jonathan et moi avions fait un concours pour savoir qui des deux allait vendre le plus de livres. Au début, la bataille était plutôt serrée. Puis Jonathan a pris une avance considérable… Mais ça, c’était seulement pour que ma remontée finale soit plus spectaculaire. Ha! Dans les dents, Reynolds ;)

Au kiosque des Six Brumes

Et surprise! Nous avons découvert, dans notre horaire, que nous pouvions assister à un 5 à 7 des auteurs. En tant qu’antagonistes mortels, Jonathan et moi avons décidé de nous y rendre ensemble. Les rencontres dans ce petit lieu obscur ont été très enrichissantes (ainsi qu’ailleurs aussi, faudrait pas discriminer)! En tout, j’ai entretenu des discussions fort intéressantes avec Alexandra Larochelle, Corinne De Vailly, Maxime Roussy et le bédéiste Prouche. Entre autres. Il a fallu montrer un peu de retenue pour ne pas sortir de là saoul raide. Le vin étant gratuit et, évidemment, plusieurs écrivains en ont profité pour se rougir le nez!

J’ai déjà passé tellement de temps au salon que je commence à m’y enraciner. Oui, oui! J’ai même l’impression d’y développer un petit sentiment d’appartenance. C’est presque mélancolique (imaginez Passe-partout qui vous dit ça à la f’in d’une émission, ça vous tirera une larme). Je serai content de partir demain après-midi, mais je serai triste de quitter cette « maison d’auteurs » où tout le monde cohabite avec ses livres. Ça bouge, c’est le fun!

Un auteur dans le programme

Bon, ça suffit les passages emo. Il est temps de dormir.

*clic*