Ces petites publicités sur Facebook

Dans ma grande quête pour trouver le moyen idéal de promotion sur Internet, j’ai mis en pause ma campagne AdWords pour tester la nouvelle fonctionnalité de Facebook : les Facebook Ads. Après trois semaines d’essai, j’en suis arrivé à quelques conclusions.

Certains d’entre vous se souviennent peut-être de ma mauvaise expérience avec les flyers de ce réseau social. Je les jugeais trop chers et inefficaces. Les Facebook Ads viennent remplacer ce système pourri en proposant une option CPC qui est, ma foi, assez similaire à celui d’AdWords. On paie seulement pour les clics et l’utilisateur choisit son enchère maximale.

L’efficacité de ces publicités m’a d’abord surpris. J’ai eu la possibilité de cibler ma campagne pour un groupe précis (pour les 13 à 30 ans qui sont originaires de Québec, par exemple) et aussi de les trier par centre d’intérêt. Un point demeure à retravailler, par contre : Facebook ne supporte pas les expressions françaises. J’aurais aimé cibler les utilisateurs qui s’intéressent à la « lecture » ou bien aux « livres », mais le réseau ne trouve que les équivalents en anglais. Comme je ne veux pas offrir des livres en français à un public anglophone, j’ai dû me contraindre à choisir un concept reconnu dans toutes les langues : « Harry Potter ».

Pour la qualité des clics, les Facebook Ads sont incontestablement meilleures que les publicités AdWords. Environ 80 % des visiteurs d’AdWords venaient sur mon site et rebondissent après quelques secondes. La plupart étaient sans doute des webmestres qui cliquaient sur leurs propres pubs. Un cas bien connu. Et moi, ça me coutait cher à la longue.

Sur Facebook, une telle situation n’arrivera jamais. Facebook ne clique pas sur ses publicités. Enfin, on l’espère.

D’ailleurs, pour ma campagne, j’ai choisi d’utiliser ma Facebook Page au lieu d’un lien direct vers Alégracia.com. L’internaute peut alors voir des photos, visionner des vidéos et lire des commentaires de lecteurs avant de décider si ce « résumé » lui convient. Dans un tel cas, il pourra traverser sur mon site officiel.

Les visiteurs d’Alégracia.com qui proviennent de Facebook voient en moyenne 6,87 pages et rebondissent à 38,1 %. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Autre aspect intéressant : s’il apprécie votre travail, l’utilisateur pourra s’inscrire comme étant votre « fan ». En plus de se mettre en contact avec un nouveau fandom si on peut dire il vous donnera une visibilité permanente sur leur profil. Win-win.

Donc, collègues auteurs, je vous suggère de vous créer une Facebook Page pour faire la promotion de vos livres, de votre maison d’édition ou de votre fanzine. Ça prend seulement quelques minutes et c’est gratuit. Pour les publicités, par contre, même si le système me semble meilleur qu’AdWords, j’ignore encore si les retombées en valent la dépense.

La différence des librairies spécialisées

Ce samedi, j’ai passé seulement 2 h 30 à l’Imaginaire pour une séance de signature et, franchement, j’ai adoré l’expérience. Cette boutique spécialisée dans les hobbies attire beaucoup d’amateurs de science-fiction et de merveilleux. Une bonne chose : je n’ai jamais eu à expliquer c’est quoi de la « fantasy », ni à dire que mes histoires ressemblent à Harry Potter.

Signatures à l'Imaginaire

J’ai aussi vendu plusieurs de mes romans. Je n’ai pas fracassé mon record de 24 livres en une journée, mais plutôt celui du nombre de livres vendus à l’heure (j’ai perdu le compte, mais je crois que ça situait entre 5 et 6). Pas mal du tout.

Je classe donc l’Imaginaire comme une place à privilégier pour les séances de signatures. Le personnel vous accueille avec courtoisie, et ce, même si vous avez l’air d’un gamin sorti du cégep, ils commandent vos livres en bonnes quantités et ils répondent vite aux courriels. Pour ça, je leur donne mes cinq étoiles.

Mes livres vs. Magic

Ma séance de signatures à l’Imaginaire aura lieu ce samedi. Je vais amener mon appareil photo pour capturer quelques moments de ce fameux tournoi de « Magic the Gathering », qui aura lieu en même temps. D’abord, à quoi ça ressemble, un tournoi de Magic?

Peut-être que si j’apporte mes vieilles cartes, je vais réussir à en fourguer quelques-unes. Gnak gnak gnak…

Ces maudites journées

Aujourd’hui, ça va mal. Et je sais même pas pourquoi. Habituellement, quand ça va mal, on réagit, on trouve ce qui cloche et règle le problème. Bingo! Mais quand tu sais même pas pourquoi tout va de travers, t’es pas bien avancé. Et… merde!

Ça a déjà dû vous arriver une journée comme ça. Une journée juste bonne pour perdre ton temps en jouant à Freecell. Une journée où t’es même pas capable de finir ton sudoku « moyen ». Une journée où tu veux te faire un sandwich, mais il te reste juste une tranche de pain. Une journée ou tu veux pas parler à personne, mais au fond, peut-être que oui. Une journée où quand t’est tanné de Freecell, tu switch à Spider Solitaire et t’es même pas foutu de gagner une partie. Une journée où même le son des spring de porte te fait pas rire. Une journée où tu veux pas te coucher parce que tu veux pas que ça soit lundi. Une journée où tu sors de la douche et tu te rends compte que t’avais déjà pris une douche le matin et un bain l’après-midi, mais tu l’as juste oublié. Une journée où personne update son blogue à part toi, pis c’est juste pour chialer.

Dites ce que vous voulez. Au moins, je suis propre en crisse.