Moins cher la demi-douzaine

Certains se rappellent de la fois où Louis-José Houde a pété sa coche contre l’expression « demi-douzaine ».

Y’a un mot pour ça : SIX!!!

… qu’il disait.

Il n’a pas tort. Sauf qu’en fiction, il arrive où cette petite expression s’avère utile pour corriger des petits défauts de point de vue. Prenons cet exemple :

Roger court à toute vitesse. Il regarde par-dessus son épaule et voit enfin ses poursuivants : sept informaticiens qui brandissent leurs machettes.

Dans cet extrait, on dirait que Roger a eu le temps de compter le nombre de personnes qui le suivent, ce qui n’est pas crédible compte tenu de la situation (et les informaticiens choqués sont particulièrement rapides.) Il faudrait donc « estimer » ce nombre :

Roger court à toute vitesse. Il regarde par-dessus son épaule et voit enfin ses poursuivants : une demi-douzaine d’informaticiens qui brandissent leurs machettes.

Bien sûr, une demi-douzaine n’équivaut pas à sept, mais pour l’instant, ça fonctionne. On pourra corriger le tir lorsque Roger comtemplera les corps de ses ennemis, après sa rude bataille.

Faire du dessin plus régulièrement

Hier, j’ai rencontré Jean-Sébastien au cégep pour lui remettre ses dessins, que j’avais conservés sans le savoir depuis plus d’un an (oups!). On a jasé un moment et on s’est rendus compte, tous les deux, qu’on aimerait ça dessiner plus souvent, mais qu’on se donne rarement l’occasion de le faire.

C’est là que j’ai eu une merveilleuse idée!

Je vais utiliser Tu verras, clavier comme motivation pour dessiner plus souvent, en introduisant des petites bandes dessinées dans les billets. Je ne dis pas que ce blogue va se transformer en « Blogue BD », mais c’est un début. Un test, plutôt. Je vais essayer de voir combien de temps je vais tenir le coup avant d’abandonner. Après tout, la BD, j’ai déjà essayé d’en créer à l’âge de 17 ans et j’ai tout lancé mon matériel par la fenêtre, puisque j’étais incapable de reproduire, de façon identique, mon ostie de personnage d’une case à l’autre.

On verra bien, clavier.

Un Nova

J’ai trouvé mon idée pour mon futur Nova. Ça risque d’être pas mal intéressant.

Mon grand défi dans ce projet là sera de faire un sorte qu’un lecteur puisse se sentir à l’aise avec ce livre, sans avoir lu la saga d’Alégracia (puisque ça se déroule dans cet univers, avec des personnages qu’on connait bien). Sauf que je ne veux pas trop me limiter non plus. Je veux qu’un lecteur de la série puisse se dire : « Wow! Plein de nouvelles infos sur tels personnages! Et on peut enfin voir ce qui se passait pendant qu’Alégracia faisait telle affaire! »

Oups! punch volé! Alégracia ne sera pas le personnage principal. Mais ce sera qui, alors?

Dans les incertitudes de l’entre-deux

Je me retrouve dans une position désagréable. L’entre-deux de romans : le moment où tu as tout soumis ce que tu avais produit et que tu te demandes : « Bon là est-ce que je commence un autre projet ou bien j’attends d’avoir mes éventuelles réponses pour continuer dans cette direction-là ou bien je jette mes crayons aux poubelles et je me trouve une vraie job… pour ainsi me payer la chaise berçante dont je rêve depuis si longtemps ».

Je pourrais commencer le fameux Nova que les Six Brumes me suggèrent d’écrire. Ça serait une mini-histoire dans l’univers d’Alégracia, pas très longue et très punchée. J’en aurais plusieurs à raconter, mais laquelle choisir?

Hmm…

La couverture d’Alégracia et le Dernier Assaut

Voilà, j’ai fini la version assez-finale-pour-qu’on-voie-pas-la-différence-entre-cette-version-et-la-vraie-qui-se-retrouvera-sur-le-livre (cette expression est dans le dictionnaire, j’ai vérifié).

D’abord, je vais vous la montrer :

Couverture d'Alégracia et le Dernier Assaut

Il m’a fallu un certain temps pour réaliser cette illustration-là, puisque je n’ai eu aucune aide. Habituellement, Jean-Sébastien Lessard s’occupait de faire un crayonnage initial pour me donner les bonnes proportions. Ça demande de la minutie hors-pair (la moindre petite erreur à cette étape se répercute assurément, multiplié par 1000, sur le résultat final) et c’est pourquoi j’avais toujours peur d’entreprendre cette partie.

Pour la première fois à vie, je n’ai même pas sorti mes crayons de mon étui. J’ai tout réalisé à l’ordinateur, même le brouillon. Ma nouvelle tablette graphique me permettait d’être à l’aise avec un canevas vierge, alors, tant mieux! Mon scanneur est vieux et lent; je déteste m’en servir.

On y voit donc Alégracia avec un deuxième personnage qui s’appelle Bachior Arioo. On parle brièvement de ce dernier personnage dans Alégracia et le Serpent d’Argent et on le voit une fraction de seconde dans Alégracia et les Xayiris vol. II (mais je pense qu’on ne le nomme pas). Observez ses boucles de ceinture et feuilletez le livre… vous trouverez rapidement dans quel chapitre il apparait.

Je ne pourrais pas parler de cette illustration sans remercier Adeline Lamarre pour son aide, car elle m’a fourni des croquis où l’on voit des scènes du dernier tome. Je me suis inspiré d’une image en particulier pour créer le costume de Bachior et donner une forme au Serpent d’Argent.

J’ignore combien d’années j’ai essayé d’illustrer ce foutu Serpent…

Une autre étape est donc finie! La sortie du livre se rapproche un peu plus.