Nostalgie

Aujourd’hui, je m’ennuie d’une odeur en particulier : celle des vieux ateliers de peinture (de style « studio » ou « salle de classe d’arts plastiques », bref, un endroit où sont réunies les senteurs de vieux bois et des toiles qui sèchent, où l’on s’assoit sur des bancs pas propres devant des tables pleines de taches.)

Ça me rappelle que j’étais habile avec un pinceau, autrefois…

Retour sur le Salon du livre de Montréal

L’évènement est maintenant fini pour moi (mais pas pour les autres, car le Salon du livre de Montréal, ça dure jusqu’à lundi soir.)

J’y étais officiellement vendredi et samedi, de 9 h 00 à 18 h 00. J’ai quand même passé au kiosque des Six Brumes le jeudi puisque je me trouvais dans la métropole.

Comment ça s’est passé? Je ne saurais dire. Ayant visité ce salon pour la première fois, je n’ai aucune base pour comparer. Cependant, au kiosque, on s’était donné des objectifs énormes. « Avec 120 000 visiteurs, on va en vendre en tabar… » Non. Ça ne s’est pas nécessairement passé comme ça.

Oui, il y a beaucoup de monde à Montréal. La compétition est féroce et le salon est immense. Vraiment! Assez pour se perdre dans la bâtisse. Une si grande superficie, ça dissout bien une foule.

Et il y a tellement de kiosques!

Nous avons donc réalisé bien peu de ventes les mercredi et jeudi. Un peu plus le vendredi. Pas mal plus le samedi, mais on se demandait toujours si les revenus générés lors de l’évènement allaient permettre à mon éditeur de faire ses frais.

Ça reste à voir… Le salon n’est pas terminé.

Salon du livre de Montréal

Ainsi donc, je partirai demain pour la métropole, en vue de participer au Salon du livre de Montréal. Je ne pourrai malheureusement pas bloguer en direct, car j’ai décidé de voyager léger; mon portable restera donc à la maison.

Je prendrai quelques photos de l’évènement, promis! J’ai hâte, ça sera ma première expérience dans un salon du livre aussi grand. J’écrirai un rapport détaillé à mon retour.

D’ici là, souhaitez-moi bonne chance!

Mon Nova aux deux tiers

Même si je travaille à temps plein durant le mois de novembre, j’ai réussi à écrire les deux tiers de mon petit roman qui complètera la saga d’Alégracia. L’écriture du livre a été réalisée seulement durant mes temps libres : des périodes allant d’une demi-heure à deux heures maximum. Pas facile, quand on passe sa journée devant un écran au bureau… On a moins envie d’ouvrir son PC pour recommencer à se briser les yeux.

Si ça continue à bien aller, je devrais le finir vers la fin décembre (écriture et correction.)

Qui sait, peut-être qu’il sortira en même temps que le tome 4?

Comment présenter votre projet d’écriture à un éditeur pendant un salon du livre

Parcourant les différents salons du livre de la province depuis 2005, j’en ai vu des vertes et des pas mures. On rencontre toutes sortes de lecteurs : les geeks, les passionnés, les occasionnels, les pas-convaincus-mais-qui-achètent-juste-pour-voir… et aussi beaucoup d’auteurs débutants qui viennent nous présenter leur projet d’écriture.

À ce que j’ai vu jusqu’à maintenant, rencontrer des éditeurs durant un salon du livre pour « vendre sa salade » peut être excellent pour un auteur… et aussi très mauvais. Tout dépend de la façon dont le l’aspirant-écrivain va procéder. Ceci dit, je ne suis pas éditeur, mais je côtoie les Six Brumes depuis assez longtemps pour être capable de me mettre dans leurs souliers. Voici donc, en rafale, quelques conseils destinés à ces auteurs qui veulent présenter un projet lors de ces évènements. Note : ils sont tous inspirés de faits vécus.

Conseil #1 : Parlez à l’éditeur, pas à l’écrivain!

La gaffe la plus courante. Des gens viennent souvent m’aborder sans me demander si j’ai un rôle quelconque dans le processus de sélection des manuscrit. La réponse est : NON. Ne gaspillez pas votre salive (à moins que je vous demande expressément de me parler de votre histoire!)

Conseil #2 : N’obstruez pas la table de vente

L’éditeur est présent au salon du livre d’abord et avant tout pour rencontrer des lecteurs et vendre des livres. Ne lui faites pas perdre des clients parce que vous prenez tout l’espace devant la table.

Conseil #3 : Soyez propres

Les auteurs qui puent, c’est désagréable. Sérieusement, lavez-vous. Et si le cœur vous en dit, mettez votre costume du dimanche et peignez-vous. Rencontrer un éditeur, c’est comme rencontrer votre futur employeur. Mieux vaut bien paraitre.

Conseil #4 : Présentez votre histoire, pas votre univers

Tout le monde est capable de créer un univers, surtout en fantasy. Un univers seul, ça n’a aucun intérêt tant que ça ne vient pas avec une histoire de qualité. Focusez sur votre personnage, sur ce qu’il accomplira dans votre monde.

Conseil #5 : Soyez concis

Les salons du livre sont reconnus pour épuiser les exposants, qu’ils soient écrivains ou éditeurs. On est tous fatigués, et les long discours qui n’en finissent plus, on préfèrerait s’en passer. Aussitôt que l’éditeur vous fait signe d’arrêter, arrêtez. Ce signe peut se traduire de multiples façons : il bâille, il dit : « c’est intéressant, mais… », il essaie d’interrompre votre discours ou, dans le meilleur des cas, il vous passe une carte d’affaires.

Conseil #6 : Soyez convaincants

C’est une qualité que les éditeurs recherchent chez leurs auteurs. Si vous vendez bien votre livre avant sa publication, vous risquez de bien le vendre à vos lecteurs, plus tard.

Conseil #7 : … mais restez humbles

Les têtes enflées, on les évite comme la peste. Convainquez-nous que votre manuscrit est génial, mais apprenez à ne pas franchir la limite du ridicule.

Conseil #8 : Intéressez-vous aux livres offerts par la maison d’édition

Si cette maison vous intéresse vraiment, vous allez certainement vouloir en apprendre davantage sur leurs publications. Demandez aux auteurs qu’ils vous parlent de LEURS livres et, pour marquer un point supplémentaire, achetez-en.

Conseil #9 : Donnez votre manuscrit seulement si on vous le demande

La plupart du temps, les éditeurs ne veulent pas trimballer de lourds manuscrits avec leurs bagages (qui sont déjà fort encombrants.) Habituellement, vous allez soumettre votre œuvre via le processus normal de soumission. Vous avez gagné votre mission si on vous demande de le soumettre à une adresse « spéciale » (le courriel du directeur littéraire, par exemple.) Mais ne demandez jamais vous-même d’avoir cette adresse!

Conseil #10 : Laissez une bonne impression derrière vous

Ayez du charisme et, avant de partir, donnez une bonne poignée de main à tout le monde. Faites en sorte qu’on veuille vous rencontrer à nouveau. Soyez mémorables… dans le bon sens!

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Les vieilles habitudes reviennent

Comme je travaille temporairement à temps plein et que mon travail est répétitif, des fois, je tombe « dans ma bulle » et je pense à mes histoires. Comme dans le bon vieux temps, chez Olymel.

Aujourd’hui, par exemple, en écoutant une chanson sur le dernier album de Coldplay, j’ai eu un flash et je sais maintenant comment va se terminer mon roman Reconquêtes. Je cherchais cette pièce manquante depuis plus d’une année. Eh bien voilà, c’est fait.

La voie étant ouverte, je pourrai bientôt commencer à esquisser mon plan.