Retour sur le lancement d’Alégracia et le Dernier Assaut

Ce fut une journée incroyable! Comme toujours, je n’ai pas vu le temps passer et je n’ai [presque] pas gouté au buffet [merci à Mireille pour m’avoir apporté une bouchée d’un truc au chocolat pendant que je s[a]ignais]

Car oui, j’ai s[a]igné.

Deux minutes avant que les discours ne commencent, à 2h30, je me suis coincé la main entre une porte et son ami le cadre de porte. Bang! Je me suis littéralement fait exploser le bout du majeur.

J’étais beau à voir.

Pendant que M. Brown, le représentant de M. Janvier Grondin, faisait son discours, je me déchirais des morceaux de nappe pour éponger les litres de sang qui coulaient par terre. Heureusement que Marki a couru à son auto pour m’apporter sa trousse de premiers soins et panser la blessure.

La grimace du champion

Un peu de subtilité, s’il vous plait?

J’ai réussi à parler au gens toujours avec cette voix dans ma tête : « AAAAAAAAAAAAAAAAAH! »

Ensuite, j’ai signé. Pour vrai.

Mon doigt brisé

Mon doigt brisé

Comme je l’ai dit, tout s’est ensuite passé très vite. J’aurai besoin des témoignages des gens pour raconter les évènement qui ont eu lieu ailleurs qu’à la table de dédicaces. D’ailleurs, je ne le dirai jamais assez, mais je voudrais dire un gros merci à tous les lecteurs qui sont venus!

En tout, j’ai signé une soixantaine de livres, j’en ai acheté près d’une centaine pour fournir ma boutique en ligne (plogue) et ensuite Mireille et moi sommes partis manger au Marie-Lou avec Marjo et Rémi.

Je pars donc à la chasse aux photos dès maintenant.

Mauvais rêve

Cette nuit, j’ai fait un rêve tellement réel que j’ai paniqué en me réveillant.

C’était déjà le 3 mai et je m’en allais pour le lancement du dernier Alégracia. Arrivé aux portes de la salle municipale, une madame était assise à une petite table, une caisse métallique placée devant elle.

— Ah! c’est toi Dominique? qu’elle me dit. C’est beau, tu peux rentrer.
— Merci. Par contre, Dominic, ça s’écrit avec un « c ». Ça paraît quand le monde se trompe à l’oral.

J’avance d’un pas, puis je recule.

— Au fait, tu fais quoi assise là?
— Je fais payer le monde pour entrer.
— Tu fais quoi!?

Quelqu’un s’amène de l’extérieur. Un lecteur qui veut se procurer Alégracia et le Dernier Assaut, naturellement. La madame sourit et lui lance :

— Seize dollars, s’il vous plaît.

Ses traits se durcissent. Il repart en grognant.

Je m’insurge aussitôt devant le spectacle.

— Seize dollars? Voyons, crisse! Mon livre coûte même pas ça! En plus, j’ai dit à tout le monde que c’était gratuit. Je vais avoir l’air de quoi, moi?
— C’est pour financer la maison des jeunes. Avec quel argent tu penses qu’on va s’acheter des nouveaux fauteuils?

Une madame rentre avec ses deux enfants.

— Seize dollars, s’il vous plaît.
— Est-ce que ça inclut le livre?
— Non. Mais c’est pour la maison des jeunes.
— Ah! d’accord.

Elle donne l’argent et réalise qu’il ne lui reste pas assez de monnaie pour se procurer un roman. Du coup, elle s’en va.

Je tourne en rond en m’arrachant les cheveux sur le crâne et je me réveille.

* * *

Cela signifie, comme toutes les années, que je commence à freaker sérieusement pour mon lancement. Aura-t-on des problèmes techniques? Y aura-t-il du monde? Les livres seront-ils imprimés en mandarin? (ça non, au moins, Guillaume me l’a confirmé)

Bon, on se calme. Le lancement, c’est gratuit. Si une madame veut ramasser votre argent en entrant, sautez par-dessus comme Mario Bros et venez vous éclater avec nous.

P.-S. Je n’ai rien contre la maison des jeunes, en passant. Ni contre la madame imaginaire qui voulait les aider. C’est une bonne cause.

Montage d’une projection pour le lancement

Je suis en train de construire une petite projection pour le lancement d’Alégracia et le Dernier Assaut, comme la tradition le veut.

Cette année, je présenterai des dessins inédits, des très vieux dessins dont certains datent de 1999 (comme l’image ci-dessous) qui montrent la genèse d’Alégracia. On verra, entre autres, que j’ai créé Sintara bien avant sa sœur.

Zarakis contre Baëleil

Zarakis le Solarius est le premier personnage
d’Alégracia à être apparu sur papier -1999

J’accompagnerai chacune des images avec un bloc de texte informatif, un peu comme des « fun facts », si on veut. Comme ça, les lecteurs qui connaissent les dessins d’Alégracia.com par cœur pourront y trouver de l’intérêt.