J’ai fini hier la première révision d’Alégracia et le Dernier Assaut. Durant cette première relecture, je corrige habituellement les erreurs de PDV et je supprime les passages jugés inutiles. Par là, j’entends les mots vides, les paragraphes qui n’apportent rien à l’histoire et, dans certains cas, les chapitres qui tirent le lecteur hors de l’intrigue.

J’évite de tout perdre. En général, je déplace les passages élagués dans un document appelé « scenes_supprimees.doc » pour d’éventuels recyclages (ou juste une relecture qui me fait sourire). Ce fichier compte maintenant 10 248 mots, soit presque la longueur d’une novella.

Cette pratique est essentielle. Je l’ai réalisé au fil des années. Ça fait partie du métier et il est inutile de grogner pour ça.

On ne peut pas produire un premier jet parfait. Je crois même qu’il est préférable d’écrire des chapitres plus longs pour ensuite nettoyer tout ça et garder les passages qui se démarquent. Faites l’analogie avec un jeu de carte. Retirez les « 2 », les « 3 » et les « 4 ». La conséquence? Vos mains seront meilleures à coup sûr.

R.I.P. 10 248 mots
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12 avis sur « R.I.P. 10 248 mots »

  • 20 juillet 2007 à 11:56
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    Ah!!!! Je me sens moins seul avec mon risible « Deleted Scenes.doc » qui fait maintenant 57 pages (17 628 mots et 86 274 caractères). Ce fichier à été créer depuis la rédaction de mon roman, et j’ai tout de même repigé de bonnes idées que j’ai retravaillé avec le temps.

    Je dit risible, car certains passages sont si mauvais que j’en rie à chaque fois que je fouille dans le document pour y recycler une idée! Pour ma part, c’est comme un DVD avec des séquences supprimées, s’ils ont été enlevées, c’est que les scènes n’étaient pas fameuses! Néanmoins, je les agrde, car on ne sais jamais… :)

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  • 20 juillet 2007 à 12:18
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    Le logiciel que j’utilise permet de garder en mémoire différentes version du texte. Lorsque j’ai terminé le premier jet, je clique sur « Nouvelle version » et il fige celle que j’ai terminé, en créée une nouvelle identique, mais que je peux modifier. Je peux revenir à tout moment consulter la vieille version, mais je peux effacer sans remors dans la version « en cours ». Pas mal pratique. Le logiciel s’appelle CopyWrite et, oui, c’est pour Mac.

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  • 20 juillet 2007 à 13:20
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    Chanceux! Non, moi je fonctionne avec Office Word… Au moins, j,ai appris à bien me débrouiller pour les Styles (Dialogue, normal, songe…) qui formatte les différent styles de paragraphe. Pour mes back-up, je dois enregistrer mon texte sous d’autres noms (Ex.: Titre du roman, version 8.1)

    J’ai pour habitude de changer ma version quand le titre changeait ou quand trop de paragraphe se voyaient modifiés. Aujourd’hui, c’est amusant de lire mes premières version, où un chapitre durait 3 pages alors que maintenant le même est développé en 10 pages, avec du détail et une atmosphère riche.

    J’avoue que ton logiciel tout être une vraie petite perle, j’ai été voir le site web quand tu en avait fait mention sur ton blog. Utilisateur de PC oblige, je me rabat sur ce qu’on a de disponible! Si Apple se décide de le commercialiser pour les PC, je vais y jeter un coup d’oeil!

    Pour corriger, j’ai Antidote Prisme. C’est bon, mais il ne faut pas s’y fier aveuglément! ;)

    Bonne journée, Alexandre (Justement le prénom d’un de mes personnages important de mon roman!)

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  • 21 juillet 2007 à 12:11
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    Parlant de mots et de statistiques, je me demandais combien de mots faisaient tes deux premiers romans. C’est une information pas facile à avoir pour les livres qu’on lit, et ça aide pourtant à avoir une vision de ce que ça représente quand on planifie nos propre projets. Merci :)

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  • 21 juillet 2007 à 13:11
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    Hmm… De mémoire seulement (je ne suis pas chez moi), je peux plutôt dire le nombre de caractères, espaces inclus. Alégracia et le Serpent d’Argent en fait 505 000 tandis qu’Alégracia et les Xayiris (les deux volumes réunis) en fait 650 000. Je reviendrai plus tard avec le nombre de mots, quand j’aurai l’information.

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  • 22 juillet 2007 à 2:13
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    Merci Dominic pour avoir mis mon blog dans tes liens!

    Bientôt, vous en saurez plus sur mon roman fantastique.

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  • 22 juillet 2007 à 14:53
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    Ah, la relecture. Ma bête noire lorsqu’il s’agit d’écriture. Peut-être parce que mon histoire est trop fraîche pour que je puisse mieux la corriger.

    En tout cas, intéressant de garder les séquences coupées. Si elles ne peuvent servir dans le roman actuel, elles peuvent être utiles dans un autre (à cause d’une réplique cinglante, par exemple :P).

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  • 22 juillet 2007 à 20:50
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    Bon, j’ai les vrais chiffres. Alégracia et le Serpent d’Argent fait 85 000 mots tandis qu’Alégracia et les Xayiris en fait 105 000.

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  • 22 juillet 2007 à 23:42
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    Merci pour l’info, ça aide d’avoir quelques points de comparaison :)

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  • 23 juillet 2007 à 3:50
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    Ah, oui, je connais ça…

    Pour une certaine nouvelle d’environ 25 pages, j’ai au moins 15 pages de scènes effacées. C’est incroyable, quand même, cette hécatombe de phrases, cette fosse commune de mots…

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