Journée internationale de la relation compliquée : les meilleures réactions

Voici quelques réactions que j’ai cueillies sur Facebook, des gens qui ne pouvaient supporter la réalité des relations compliquées :

  • Je croyais que c’était déjà la cas depuis longtemps …..:S
  • scandale!!
  • de kessé?
  • On veut en savoir plus !!!
  • coudon, c’est tu une mode? tout le monde est en couple et c’est compliqué!! Est-ce qeu c’est l’air du printemps qui agit???
  • with school? Because me too.
  • Content ou pas?
  • flush ken cé compliqué , la vie continue salutxx
  • c sur que l’écrire sur facebook ca aidera pas
  • ????????????????? QUOI?????
  • eeeeee c une joke jespere!!!!

Ce qui m’a frappé au premier regard, c’est à quel point l’information sur ce réseau est maintenant prise au sérieux. Facebook, c’est la vraie vie. Certaines personnes qui étaient passées à « it’s complicated » ont dû reprendre leur véritable statut peu après l’avoir changé parce qu’elles avaient inquiété leur entourage. J’avoue m’être senti mal dans quelques cas.

Enfin, tout est rentré dans l’ordre. Pour ma part, sans tenir compte des cas inquiétant, j’ai trouvé l’expérience très amusante!

L’analphabétisme au Québec — Réaction à l’article de Bazzo

J’ai lu hier l’article de Marie-France Bazzo qui traite de la hausse des frais de scolarité à l’université en comparaison au taux alarmant d’analphabètes au Québec :

Dans tout ce bruit autour du dégel ou non, il y a comme un silence assourdissant. 49 % de nos concitoyens sont analphabètes ou ont de trop faibles compétences en lecture pour accomplir les tâches du quotidien au travail et dans la vie courante (selon Statistique Canada, 16 % des adultes québécois âgés de 16 à 65 ans sont analphabètes et 33 % ont de grandes difficultés de lecture).

Dans les commentaires du même article, on dénonce entre autres la qualité de l’enseignement et le nombre trop grand d’élèves dans les classes…

Je ne veux pas faire mon gros « Roger » qui s’écrit : « Moé je’l’sais c’qui faut faire… », mais il me semble que l’analphabétisme se combat directement par la lecture. Le rôle de l’école (primaire, secondaire et cégep) devrait servir de passerelle aux étudiants et les inciter à lire plus. Comment? En cessant de leur faire lire du Victor Hugo.

Je n’ai rien contre Victor Hugo, mais…

… il me semble que si on faisait lire des livres que les jeunes aiment vraiment, ils liraient plus. Donnez-leur Aurélie Laflamme. C’est trippant, du Aurélie Laflamme quand tu es au secondaire (et dans mon cas, quand tu as 28 ans). Donnez-leur des romans d’aventures, de la junk commerciale, comme certains « littéraires » aiment qualifier ces œuvres au vocabulaire souvent simpliste qui, pourtant, mériteraient plus d’attention en milieu scolaire. Peut-être qu’en proposant des livres d’horreur au p’tits gars pour leur prochain travail d’analyse, ceux-là finiraient par lire une vingtaine de ces romans avant l’âge adulte. Mais ils n’auront pas lu du Victor Hugo. Une erreur de parcours?

Banissez le junk des cafétérias, laissez-le entrer dans les bibliothèques. Professeurs, donnez du fast-food littéraire à vos élèves; vous n’aurez plus besoin de leur faire avaler les mots avec un bâton.

Peut-être que dans dix ans, lire le journal sera moins éprouvant.

Les bandes-annonce de livres

Ma bande-annonce pour Toi et moi, it’s complicated a été mise en ligne hier et, déjà, les réactions se propagent un peu partout sur le Web. Elles sont autant bonnes que mauvaises.

Les bandes-annonce pour les livres est un phénomène assez récent et en pleine expansion. Avec YouTube, Vimeo et autres plates-formes, la pratique devient accessible à tous les auteurs qui espère gagner quelques lecteurs en leur offrant, en plus des mots, des images et du son.

J’aimerais profiter de cet espace pour discuter de cette pratique, justement. Qu’est-ce que vous pensez des bandes-annonce pour les livres? Est-ce un « trip d’auteur » qui est dépourvu d’intérêt pour les lecteurs? Une bonne bande-annonce peut-elle influencer vos choix lors de vos achats? Une mauvaise bande-annonce fera-t-elle l’effet inverse? Croyez-vous que les bandes-annonce peuvent faire lire des gens qui lisent peu (particulièrement le genre de lecteur qui demande, dans les salons : « Quand-est que le film va sortir? ») Et, au contraire, décourage-t-elle les lecteurs assidus en leur imposant des images qu’ils préféreraient se faire eux-mêmes?

Pour animer la discussion, voici plusieurs bandes-annonce que j’ai recensées sur le Web, y compris celles qui concernent mes livres :

Si vous avez vous-même une bande-annonce à montrer, n’hésitez pas à la mettre en commentaire.