De retour bientôt

Internet est rentré. Les meubles aussi. J’ai même un nouveau poste de travail ainsi qu’une nouvelle chaise (on se gâte pas à peu près).

J’ai recommencé à écrire aujourd’hui après m’être absenté du clavier pendant presque 2 semaines. Ça fait du bien, surtout en sachant que j’ai pris beaucoup de retard dans la remise de mon manuscrit.

Et il reste encore une pièce à rénover…

Plan pour les prochains jours : être occupé.

Déconnecté

Si je ne suis pas beaucoup présent sur Web ces temps-ci, c’est pour deux raisons :

  • je suis en plein déménagement;
  • je n’ai pas le téléphone ni Internet depuis 3 jours.

Vidéotron est supposé venir nous régler ça samedi. Sauf que je pars demain (mercredi) pour le Salon du livre de Rimouski.

L’hôtel fournit une connexion sans fil, et ça me permettra de vous dire un petit bonjour à partir de là-bas.

Parlant de ça, j’en profite pour afficher mon horaire de signatures :

Chez Coups de tête :

  • Vendredi : 15h-16h
  • Samedi : 11h-12h, 15h-16h

Chez Les Six Brumes :

  • Vendredi : 18h-20h
  • Samedi : 18h-20h
  • Dimanche : 10h-11h, 13h-15h

Oeuvres de chair, c’est ce soir

L’activité Oeuvres de chair se déroulera ce soir à l’Hôtel Pur de Québec. Ça commence à 21 h 30 et l’entrée est gratuite. Si vous désirez vivre des rendez-vous clandestins avec des auteurs de la capitale, c’est l’occasion rêvée.

Je participerai moi-même à l’activité Tentatives de séduction où je disposerai de 5 minutes pour donner un coup de foudre littéraire à mes visiteurs. Oserez-vous venir vous asseoir à ma table?

Crise du livre au Québec : à qui la faute?

Ces temps-ci, on discute beaucoup des salons du livre en région et de leurs raisons d’être. On dirait que ce discours revient annuellement, à des dates précises, soit après la tenue du Salon du livre de l’Estrie. Un hasard?

Plusieurs exposants, auteurs et animateurs sont décontenancés de voir à quel point les visiteurs à certains salons sont :

  1. peu nombreux;
  2. peu intéressés par la littérature (les kiosques où sont vendues des breloques obtiennent un succès fou, les autres sont déserts);
  3. peu attentifs, en ce qui concerne les étudiants aux animations.

C’est peut-être une minorité de visiteurs qui donne mauvaise impression à l’ensemble. Mais je pense que c’est plutôt l’inverse.

En plus des salons, on parle souvent des librairies indépendantes qui ferment, du trop grand nombre de livres qui se publie, de la menace de la littérature étrangère, etc., tous comme étant la cause principale de la crise du livre qui sévit au Québec. C’est une manière de voir les choses. Mais je pense qu’un facteur prédomine sur tous les autres, et le voici :

Au Québec, il manque de lecteurs.

Imaginez. Si un plus grand nombre de Québécois lisait régulièrement — et par « régulièrement », j’entends une quantité modeste de livres, soit près d’un par mois, ce qui n’est pas énorme —, je crois que tous nos problèmes disparaitraient. Les librairies feraient de l’argent, les salons du livre seraient pleins à craquer, l’offre égalerait la demande, les maisons d’édition seraient rentables et les auteurs allumeraient leurs cigares avec des 20 $.

Sauf que c’est une utopie. Pourquoi? Parce qu’au Québec, on est illettrés.

Et pas rien qu’à peu près.

Vous a-t-on déjà parlé du niveau de capacité de lecture? C’est une gradation en 5 niveaux que les analystes utilisent pour évaluer l’alphabétisme chez une personne.  Un bel article nous indique à quoi se rapporte chacun des échelons. Je paraphrase ce qu’on y explique, pour résumer :

  • Niveau 1 : difficulté à lire de l’information écrite;
  • Niveau 2 : peuvent utiliser des textes que pour des besoins limités;
  • Niveau 3 : peuvent lire des textes pourvu que la tâche ne soit pas trop complexe;
  • Niveau 4 ou 5 : capables de lire la plupart des écrits nécessaires dans la vie quotidienne.

Vous pensez que la plupart du monde peut lire un bouquin? Si oui, c’est une illusion. Comme vous êtes sur ce blogue, vous êtes probablement un féru de la littérature et, normalement, vous êtes entourés de personnes qui vous ressemblent. Mais plus loin, derrière les limites de votre cercle social, les personnes qui éprouvent des difficultés de lecture sont légion.

Dans son article intitulé Y a-t-il encore des analphabètes au Québec?, Mario Raymond explique ceci :

Selon Statistique Canada, plus de la moitié de la population adulte québécoise se situerait aux niveaux 1 et 2 des compétences en alphabétisme.

« Quoi? » me direz-vous. « Plus de la moitié? »

Eh oui!

La moitié des gens aux Québec ouvrirait un roman et ne comprendrait rien ou presque. C’est ça, la réalité. Et c’est à eux qu’on essaie de vendre des livres.

Observez autour de vous. Allez sur Facebook. Combien de vos amis massacrent le français dans leurs statuts, et ce, plusieurs fois par phrase? Savoir écrire va-t-il de pair avec savoir lire?

Vous voulez voir la couleur de ces chiffres? Cet été, l’Espace communication en santé publique a publié un article où il montre une carte du Québec assez particulière. Selon une échelle identique à celle montrée ci-dessus, ils évaluent le taux de littératie au Québec pour savoir si nous sommes capables de prendre soin de notre santé. Seulement ça.

Voici la carte [pdf].

Attention, vous allez saigner des yeux.

On revient donc à la base. Si la chaîne du livre vit tellement de problèmes aujourd’hui, c’est à cause du maillon le plus faible, c’est-à-dire nous-mêmes en tant que peuple mal éduqué.

Pour terminer cette réflexion, je vais citer ce cher Gaston Déziel, le créateur de Dictomanie, qui, durant un salon du livre, m’a rapporté une de ses rencontres avec un ado qui visitait son kiosque :

— Mon gars, viens voir ça! Dictomanie, c’est génial. Tu peux apprendre et t’amuser en même temps!
— Apprendre? Bah! C’est poche.
— Mais tu peux t’amuser quand même. Et je te promets qu’à la fin, tu vas rester aussi niaiseux qu’avant.

Un petit coup de brosse sur DominicBellavance.com

Aujourd’hui, j’ai bossé sur une méchante dissertation, et quand je travaille sur une dissertation, j’ai besoin de m’aérer le cerveau. J’ai profité de mes nombreuses pauses pour remanier l’interface de mon blogue, question de le mettre au gout du jour.

Voici les changements principaux que j’ai apportés :

  • les boutons « Facebook Share » et « Twit This! » ont été supprimés au profit des boutons officiels de Facebook et Twitter, qui se retrouvent maintenant au bas de chaque billet plutôt qu’en haut (ces boutons sont vachement utiles, vous devriez les utiliser pour votre blogue);
  • ajout d’images et de liens pour chacune de mes publications, à droite (comme dans le bon vieux temps);
  • ajout d’un calendrier d’évènements, à droite;
  • ajout d’un bouton « Évènements » dans le menu du haut, où vous verrez les dates de mes prochaines apparitions publiques;
  • on peut maintenant « répondre » aux commentaires dans les billets, pour mieux structurer la discussion;
  • parce que je me sens tellement important, mes propres commentaires apparaissent désormais en jaune;
  • ajout d’une liste de commentaires récents au bas du blogue.

Vous devez vous dire : « Gosser sur un blogue, c’est pas vraiment une façon de s’aérer le cerveau. » Eh bien, vous avez raison.

MISE À JOUR : Finalement, les deux niveaux de commentaires, j’aime pas ça.