De retour du Saguenay

Je n’ai pas vraiment blogué en direct du Saguenay cette année. La raison est simple : ça me prend du temps et je préfère investir mon énergie dans des activités prioritaires comme dormir.

Somme toute, je n’ai pas vendu beaucoup de livres (je me trompe peut-être, un gars des Six Brumes pourrait-il me donner les chiffres officiels?) Il en demeure que j’ai adoré l’expérience, comme toujours. C’est plaisant de revoir ses amis écrivains. On jase de publications, on boit une bière, on mange des ailes de poulet brulées, on met des 25 cents dans une machine douteuse…

J’ai fait pas mal de « social ». De là mon petit recul dans les ventes, j’imagine. Mais je ne regrette pas mes décisions. Le jeudi, alors que j’étais supposé être à mon kiosque pour vendre des Alégracia, je me suis dirigé vers un éditeur pour présenter mon projet Caressez-moi. L’éditeur en question s’est montré très enthousiaste devant les idées que je lui ai présentées. Bref, j’ai reçu une carte d’affaire, j’ai envoyé mon manuscrit à une adresse privée et on devrait me donner une réponse bientôt.

Je vous tiendrai au courant si cette histoire se dévelope.

Sinon, j’ai eu la chance de rencontrer deux amis Facebook à qui je n’avais jamais adressé la parole (ça arrive) : Pierre Labrie et India Desjardins, deux sympathiques visages à qui j’aurais aimé causer plus longtemps. On se reprendra certainement durant les prochains salons!

Je n’ai pas vraiment de photos intéressantes à montrer. Le kiosque était plutôt bordélique. On avait plein de caisses, des spaghettis de fils électriques, des sacoches d’ordinateurs portables et – surtout – bien peu d’espace. J’aurais honte de vous montrer le fouillis.

Là, je suis chez moi et je suis crevé. Demain, je prends congé.

Arrivés au Saguenay

Cela fait déjà quelques heures que je suis arrivé à Jonquière, pour le Salon du livre du Saguenay. Ma voiture a survécu au trajet. C’est certain que je n’ai pas eu à fracasser des records de vitesse, avec la quantité de travaux qui sont en cours sur cette route.

Comme de raison, comme nous sommes arrivés un peu tôt, nous avons constaté que tous les kiosques étaient montés sauf le nôtre (un travailleurs s’est même fait attaquer par trois tablettes blanches qui lui ont tombé sur la tête… ouch!). Nous tuons donc le temps au Môtel Richelieu. Eh oui! C’est le même que l’an passé, avec la machine à sexe et tous les autres agréments.

Déjà?

J’ai reçu mon premier refus pour Caressez-moi.

Habituellement, quand on reçoit une réponse aussi rapidement, c’est très très mauvais signe. On pourrait se demander si le tapuscrit a passé le test de la première page.

Seulement, le contenu de la lettre m’a laissé perplexe. Je ne m’attendais pas du tout à ce commentaire. Je cite :

Tous les membres de notre comité de lecture ont été sensibles à la pertinence de ce texte, mais, en dépit de cet aspect, notre service commercial a évalué que le seuil de rentabilité serait trop difficile à atteindre par rapport à l’espérance de vente.

C’est peut-être un canevas. Mais probablement pas. Dans ce cas éventuel, c’est bon signe : les membres du comité de lecture auraient « tous » aimé le texte.

Voyons ça du bon côté.

Coloration avec un seul calque – suite

Après deux heures de travail, oui! La coloration avec un seul calque, c’est vraiment plaisant! Plus facile, résultat plus naturel… Par contre, c’est une technique qui se rapproche beaucoup de la peinture, alors il faut savoir où on s’en va. Si une couleur ne fait pas notre affaire, c’est beaucoup plus difficile de la changer. Même chose pour ajuster les contrastes.

Figure d'Alégracia