Première étape : CÂLISSE!

Pensées qui me traversent l’esprit : « Comment ça, de la révision? FUCK OFF! Mon histoire est correcte de même! Pas besoin de la retoucher, OK? »

J’ouvre le courriel où la mauvaise nouvelle est annoncée. Mes yeux descendent vers l’icône de pièce jointe, un document Word avec un suivi de corrections.

Je ne l’ouvre pas.

J’ai peur.

Durée de cette étape : 24 heures.

Deuxième étape : Grmbl…

Piétinant sur mon orgueil, j’ouvre le document.

Je scroll jusqu’en bas sans lire les commentaires, juste pour voir l’étendue des dommages. Je grogne.

Je vais en avoir pour des semaines.

Je ferme le document Word.

Durée de cette étape : minimum 6 heures.

Troisième étape : Bon.

J’ouvre le document Word.

Je commence à corriger en me fiant aux commentaires.

Ouin.

C’est vrai que l’histoire avait besoin de révision.

Durée de cette étape : de 24 heures à 2 mois.

Quatrième étape : Ouf!

J’envoie le document au directeur littéraire en soupirant de joie.

Il avait raison, le méchant : si j’avais publié mon livre dans l’état où il était, j’aurais eu l’air fou.

Merci, directeur littéraire.

Durée de cette étape : 2 semaines.

Cinquième étape : CÂLISSE!

Le document revient, avec d’autres corrections.

Processus cognitif : lorsqu’on m’annonce que mon manuscrit a besoin de révision

9 avis sur « Processus cognitif : lorsqu’on m’annonce que mon manuscrit a besoin de révision »

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