Imaginez que vous avez publié 5 livres. Un lecteur termine votre dernière publication, fraichement sortie des presses, et l’adore. Il veut immédiatement lire vos autres bouquins.

Comme la majorité des humains de la planète Terre, son premier réflexe sera de taper votre nom complet sur Google.

Où risque-t-il d’aboutir? Pour le savoir, faites le test avec votre propre nom. Observez les résultats.

L’importance d’avoir un site « officiel »

Et ici, je ne parle pas nécessairement d’un blogue. Un blogue, comme tous les autres réseaux sociaux, est un gruge-temps qui va mordre dans votre horaire d’écriture. (Sauf si, bien sûr, votre production artistique est votre blogue… dans ce cas éventuel, cessez immédiatement de lire cet article.)

Votre site officiel devrait pouvoir informer un Internaute sur qui vous êtes, ce que vous écrivez et où il pourra retrouver vos principales interventions sur le Web. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

En général, je recommande aux auteurs de se créer un site clair où ne figurent que ces informations.

Évitez d’être énigmatique ou, pire encore, anonyme. Si votre but est vous faire connaître (vous lisez ce dossier pour ça, après tout), ne remplissez pas votre biographie avec des poèmes ou des phrases vaporeuses telles que : « Je suis l’air, je suis l’eau, je suis une fleur fanée, blablabla ».

Moi, quand je lis de pareilles inepties dans une section « Qui suis-je? », j’ai juste envie de lancer mon écran par la fenêtre.

Contentez-vous de répondre à la maudite question. C’est simple. Si on se présentait, vous et moi, et que je récitais une parabole au lieu de me nommer, vous m’enverriez ch…

Caractéristiques à rechercher dans un site « officiel »

Normalement, vous devriez vouloir être en contrôle de votre nom sur le Web. C’est-à-dire que, si quelqu’un décidait de taper votre nom dans Google, vous souhaiteriez qu’il arrive sur un site qui vous appartient, et non sur le site de votre éditeur, par exemple.

Je ne dis pas que le site de votre éditeur est mauvais. Mais il ne recense probablement pas toutes vos publications. Ni n’informe les visiteurs à propos de vos présences sur les réseaux sociaux. Et si vous aviez besoin de le mettre à jour, vous devriez passer par des intermédiaires, et ce serait long.

Et que feriez-vous si vous aviez deux, ou trois éditeur?

Arrangez-vous donc pour contrôler votre contenu.

Si vous désirez que votre site apparaisse en premier sur Google lorsqu’un Internaute tape votre nom complet, organisez-vous pour que :

  • votre nom complet apparaisse dans le titre (sur l’onglet) de votre page;
  • préférez un nom de domaine qui inclut votre nom complet (ex. : nicolaslangelier.com);
  • utilisez une plateforme connue telle que Blogger, WordPress ou About.me;
  • dans votre section « À propos » ou « Qui suis-je », nommez-vous;
  • diffusez l’adresse de votre site sur le Web et ailleurs (par exemple, dans votre bio sur Twitter et Facebook, sur votre carte professionnelle, etc.).

Ça ne garantit pas un bon positionnement, mais ça ne nuira pas.

De mon côté, mon positionnement est bien meilleur depuis que j’ai changé le nom de ce blogue, de « Tu verras, clavier » à « DominicBellavance.com ». C’est peut-être moins « artistique », mais je m’en sacre. L’art, je réserve ça pour mes livres.

Le contenu de votre site « officiel »

Comme je l’ai mentionné plus haut, votre site officiel devrait idéalement contenir ces trois éléments :

  • votre biographie (la fameuse section « Qui suis-je? »);
  • une liste de vos publications (avec, optionnellement, des liens vers des sites d’éditeurs ou de librairies pour les acheter);
  • des liens vers vos comptes Twitter, Facebook, LinkedIn, etc.

Soyez brefs et clairs. Ne vous fiez pas nécessairement au contenu de DominicBellavance.com. Ici, j’expérimente. J’ajoute et j’enlève des sections au fil des mois.

Je vous réfère plutôt à quelques pages d’auteurs qui, je trouve, exploitent bien leur espace sur le Web :

À mes yeux, les pages telles que About.me et les profils similaires sont des solutions idéales. Elles vous obligent à être concis.

Si vous avez le temps et l’énergie à investir sur un blogue, allez-y. Mais n’oubliez pas d’y inclure les informations ci-dessus, que ce soit dans des sections séparées ou dans la colonne de droite.

Ainsi, vous contrôlerez votre espace sur le Web. Et lorsque vous aurez de nouvelles publications, des prix littéraires ou des évènements marquants à annoncer, vous pourrez les ajouter à votre site sans problème.

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Une présence « officielle » sur le Web, en tant qu’auteur
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19 avis sur « Une présence « officielle » sur le Web, en tant qu’auteur »

  • 1 août 2011 à 10:43
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    Nice, je réalise que j’ai fait une bonne job : quand on tape mon nom, mon blogue sort en premier (même sans nom de domaine éponyme) et tous les renseignements que tu nommes sont présents… mais je sais pas s’ils sont faciles à repérer… me semble qu’en dessous du titre du blogue, c’est dur de faire mieux, mais y’en a toujours qui me disent qu’ils ont eu du mal à trouver mon courriel O_o

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  • 1 août 2011 à 10:49
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    Gen : J’aurais très bien pu citer ton site en exemple. Je trouve, au contraire, que ton adresse est annoncée clairement. Ce qui confond les gens c’est peut-être juste l’apparence des liens. Du texte sous un titre, ça peut avoir l’air d’un sous-titre. Une forme de « bouton » pour ton lien enlèverait l’ambiguïté.

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  • 1 août 2011 à 10:52
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    Hum… Bon point… faudra ce que je vois ce que je peux faire avec les ressources de Blogger…

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  • Ping :lacapitaleblogue.com | Une présence « officielle » sur le Web, en tant qu’auteur | DominicBellavance.com

  • 1 août 2011 à 16:16
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    Petites précisions: si on écrit « Stephane Dompierre » dans Google, on ne tombe pas sur la page de « about-me », est-ce à dire que ça ne répond pas à tes critères de « page officielle »?
    Les deux autres liens mènent à des blogues. Je veux bien croire que les blogues d’aujourd’hui peuvent tenir lieu de sites, même officiels, mais ce n’est pas à proprement parler un site tellement toute une année peut se retrouver sur une seule et même page.

    Et combien de blogueurs, attirés par la gratuité de la plateforme, clament haut et fort qu’ils ont un site alors que ce n’est pas tout à fait le cas. Pire, certains croient que leur page Facebook tient lieu de site parce qu’ils y mettent des photos et informations régulièrement.

    Jusqu’à preuve du contraire, pour moi en tout cas:
    un site est un site
    un blogue est un blogue
    un réseau social est un réseau social.

    Ton blogue, oui, peut devenir ton blogue officiel, là où on retrouve toutes les informations nécessaires pour te connaître, mais ça n’est pas un site. Et je ne veux pas dire qu’il faille absolument un site.
    En bout de ligne, l’important c’est ce que tu dis: il faut que Google te trouve et pour ça, rien de mieux qu’un nom de domaine et les balises Meta Mots clé et description, ce que peu de blogueurs arrivent à insérer dans leur blogue.

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  • 1 août 2011 à 16:30
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    Quelqu’un à l’aise avec les balises meta dans la programmation html peut aussi influencer les moteurs de recherche vers son site officiel.

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  • 1 août 2011 à 16:47
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    Claudel : Le référencement dépend d’une foule de données. Pour Dompierre, c’est peut-être pour 2 raisons : soit peu de liens externes pointent vers sa page About.me, soit des pages concurrentes sont mieux référencées.

    En ce qui concerne ta distinction entre site et blogue, je pense que tu mélanges les pommes non pas avec les oranges, mais avec la catégorie « fruits ». On peut très bien retrouver un site Web avec une section blogue. Et, de toutes façons, qu’est-ce qu’un « site »? Un lieu virtuel où un auteur publie de l’information sur lui et ses publications? Un plateforme WordPress ou Blogger peut très bien remplir cette fonction. Et il est possible de lui assigner un nom de domaine personnalisé, pour quelques dollars.

    Là où je suis d’accord avec toi, c’est quand on publicise sa page Facebook comme étant son « site officiel ». Cet espace n’appartient qu’à Facebook, et si Facebook décide d’éliminer ta page professionnel du jour au lendemain, elle disparaîtra sans que personne ne puisse rien dire.

    La meilleure solution, à mes yeux, restera toujours les sites autohébergés avec un CMS comme WordPress. C’est une des meilleures solutions pour le référencement, et c’est relativement simple quand on a quelques connaissances en Web.

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  • 1 août 2011 à 17:20
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    Je comprends l’idée: un site pour toi est le fruit et le blogue est une orange donc un fruit, donc un site. Logique. Il est vrai que maintenant dans beaucoup de sites on voit un onglet blogue et maintenant dans les blogues on peut ajouter des pages et des onglets, ce qui donne l’allure d’un site. WordPress a bien réussi son coup: un en étant gratuit, deux en offrant des modèles d’allure très professionnelles, mais question référencement, il n’offre pas encore, pas plus que Blogger, un endroit facile comme les créateurs ou logiciels de site pour ajouter les meta. Mais assez facile de trouver en cherchant bien sur les… blogues.

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  • 1 août 2011 à 17:31
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    Pour WordPress, il est possible d’éditer le code source comme n’importe quel autres site (lorsqu’il est autohébergé). On peut ainsi ajouter les balises Meta Et il existe une foule de plugiciels pour améliorer le référencement.

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  • 1 août 2011 à 18:11
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    Et j’ajouterais que les balises Meta ne sont plus importantes comme dans les années 90. Google ignore les « Meta Keywords » depuis déjà plusieurs années. Une des seule qui soit encore utile est la « Description », entre autres.

    Ce qui est surtout important, c’est la qualité du contenu, et la façon dont c’est structuré dans le HTML (avec les balises de titre, de paragraphe, etc.) Pour ça, WordPress fait un travail impeccable.

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  • 1 août 2011 à 18:47
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    Quand je peux, j’utilise Notepad++ pour jouer dans l’index.
    Et j’ai gardé mon vieux Frontpage qui me permet de voir le code aussi.
    Avec Blogger qu’on ne peut ouvrir que sur Internet, je me fais beaucoup aider par les membres de « Aide Nouveau Blogger en français » et quelques blogues.
    Il est vrai que les règles du référencement changent rapidement. Je tire partout, ça finit par atteindre la cible!

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  • 1 août 2011 à 19:01
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    Moi ce que je remarque, c’est que l’hyperactivité bloguesque permet de se retrouver sans effort dans le haut du référencement! ;)

    Et tant qu’à moi, pôvre tite utilisatrice, que je tombe sur le blogue ou le site de l’auteur quand je tape son nom, ça fait mon affaire tant que l’info est claire et complète.

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  • 1 août 2011 à 21:06
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     » l’hyperactivité bloguesque », tu as bien raison, ça vaut tous les mots clés ou description d’un site qui ne bouge pas.

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  • 2 août 2011 à 0:53
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    Je trouve tes billets très intéressants.

    Pour moi, un blogue est une plate-forme intéressante pour se faire connaître et faire connaître nos livres… la plupart du temps. Car le seul bémol avec les blogues, c’est que les écoles (commissions scolaires) les bloquent (du moins, la mienne!). Évidemment, c’est la même chose pour Facebook. Or, il arrive souvent qu’un enseignant fait une recherche Google à partir de l’école (pour inviter un auteur via « La culture à l’école », par exemple). Je crois qu’être inscrit sur la liste de l’AEQJ aide les auteurs pour la jeunesse à avoir une visibilité.

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  • 2 août 2011 à 7:04
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    Julie : Intéressant, je n’avais pas pensé à ce problème.

    Pour corriger la situation, je crois que tu pourrais essayer d’avoir ton propre nom de domaine. Ça coute quelques dollars, mais ça me surprendrait que les écoles puissent encore te bloquer par la suite.

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  • 3 août 2011 à 12:47
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    Merci pour le About.me, je m’en suis fait un vu que Terreur est une créature à plusieurs têtes.

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  • Ping :Les réseaux sociaux pour connecter avec son lectorat | Dominic Bellavance

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